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Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier le chasseur.










Wednesday, June 10, 2009

La santé des chefs d'Etat africains


mobutuuJ’invite tous mes congénères à prier pour que nos chefs d'Etat s’éteignent chez eux...

La santé des présidents africains : « véritable tabou ou sujet de discorde ? ». La santé des rois africains. Deux titres pour une même réalité. Celle des chefs d'Etat africains obligés d'aller se faire soigner à l'étranger faute de structures adéquates dans leur pays.

La santé des présidents africains : « véritable tabou ou sujet de discorde ? »


Chaque chef d’Etat africain voit son nom précédé d’un titre de civilité prestigieux, tel que son « Excellence » ou « Honorable ». Comment peut-on honorer de si beaux titres, des hommes qui brillent souvent par leur médiocrité ? L’excellence ou l’honorabilité se méritent, et ne peuvent s’en prévaloir que ceux ou celles qui pendant leur (s) mandat(s) ont multiplié des actions positives et patriotiques. Or, si l’on fait l’inventaire politique des Présidents africains, très peu s’en tireront avec un bilan positif.

Le très controversé président ivoirien Félix Houphouët Boigny, longtemps qualifié de moderniste ou de vieux sage par ses pairs françafricains, est mort dans une clinique en Suisse, faute d’avoir construit des vrais hôpitaux en Côte-d’Ivoire. Il a préféré laissé à son pays, une gigantesque basilique comme héritage, croyant obtenir la miséricorde divine, oubliant que le Très Haut est incorruptible. Selon le communiqué officiel, il serait décédé dans son village natal Yamoussoukro. Mais en fait, le vieux crocodile s’était éteint depuis plusieurs semaines. Comme le veut la tradition dans une dictature, il fallait d’abord régler les problèmes de succession avant d’annoncer sa mort. Ainsi, lui succéda le père de l’ivoirité, Henri Konan Bédié.

Mobutu, vers la fin de sa vie
mobutuuLe Président camerounais Amadou Ahidjo, lui, s’est fait avoir par les services secrets français, en se faisant diagnostiquer une fausse maladie, ce qui l’avait contraint à céder son fauteuil à son Premier Ministre, un certain Paul Biya. Si Ahidjo avait été moins idiot, il aurait doté les hôpitaux camerounais d’équipements modernes. Les médecins camerounais, qui ont étudié dans les mêmes facultés que leurs collègues européens, lui auraient certainement évité une fin de parcours aussi pitoyable. 27 ans après sa disparition, sa dépouille n’est toujours pas autorisée à être inhumée au Cameroun. Soi-disant, son exhumation dans un cimetière dakarois risquerait de faire perdre le pouvoir à Sa Médiocrité Paul Biya. Nos dirigeants sont si superstitieux, qu’ils redoutent les fantômes de leur prédécesseur. En Afrique, on n’est pas encore sorti de l’auberge des sorciers !

Malgré ce qui est arrivé au Président Ahidjo, son dauphin Paul Biya n’a pas tiré de leçon, puisqu’à ce jour le Cameroun, comme beaucoup d’autres pays africains ne disposent toujours pas d’hôpitaux dignes de ce nom. Après un séjour prolongé de Sa Médiocrité Paul Biya en Suisse, le journaliste Pius Njawe s’est vu interdire la publication de son quotidien « Le Messager », pour avoir révélé l’état de santé du dictateur camerounais. Pire encore, le pauvre journaliste s’est retrouvé derrière les barreaux pendant plusieurs mois. Sans la grande mobilisation des Associations de défense des droits de l’Homme, Pius Njawé aurait moisi dans les geôles de Yaoundé.

Les Chefs d’Etats africains sont tellement imbus de leur personne, en partie à cause des griots qui chantent en permanence leurs louanges, qu’ils se croient immortels. Autrement, pourquoi évoquer leur santé serait tabou ?

Le Président togolais Gnassingbé Eyadema, lui, a rendu l’âme en plein vol, lors de son évacuation vers un hôpital parisien. Ça n’a pas dû être plaisant pour l’équipage de l’avion médicalisé, de faire un aller-retour pour rien. Lomé-Paris, ce n’est pas la porte à côté, croyez-moi ! Désormais, il faudra peut-être aussi prévoir une morgue dans les avions.

A ses heures de folies, Mobutu Sesse Séko Kuku Ngbendo Wa Zabanga, roi du Zaïre, s’était fait construire deux splendides palais dans la jungle équatoriale, mais celui-ci n’avait pas non plus trouvé nécessaire de se faire construire un hôpital à l’image de ses palais. Sans doute trop habitué à se faire consulter à l’étranger, même pour des soins élémentaires. La construction d’un tel hôpital aurait au moins permis aux habitants de Gbadolité (son village natal) d’avoir accès aux soins de qualité, à défaut d’avoir suffisamment à manger et à boire. Avant que le vieux dictateur ne soit bouté dehors par Laurent Désiré Kabila, il s’était fait ridiculiser par les autorités françaises qui ne lui auraient délivré un visa que pour raison médicale. Sa Majesté Mobutu avait l’habitude de se faire consulter par un dentiste résidant à Nice. Mobiliser un Boeing, juste pour aller soigner un mal de dent à l’étranger, ça fout la rage. On
connaît la suite.

En août 2008, c’est au tour du Président zambien, feu Levy Mwanawassa d’être foudroyé par une crise cardiaque en plein Sommet de l’Union Africaine à Charm El Cheikh. Evacué d’urgence en France, ce dernier n’a pu survivre, après quelques semaines d’hospitalisation.


Mme Antoinette Ndoh, chef du protocole du président gabonais

bongoooAujourd’hui, c’est au tour du Mollah Omar Bongo d’être évacué en Espagne. A la tête de l’Emirat pétroclanique du Gabon depuis 42 ans, ce dernier comme ses homologues africains, n’a pas lui aussi pensé à se faire construire, ne fut-ce qu’un hôpital personnel pour éviter de faire de longs trajets. Décidément, même malade, nos Chefs d’Etat n’ont pas peur de prendre l’avion.

Harcelé par un cancer de la prostate, le Mollah Omar Bongo agonise depuis le 4 mai dernier, dans une clinique 5 étoiles de Barcelone, pendant que son fils et très probable successeur, le Mollah Ali Ben Bongo ronflait dans un lit de l’hôpital américain de Neuilly sur Seine. D’après les récentes nouvelles, ce dernier s’en serait tiré. Aussitôt sorti de l’hôpital, Bongo Jr est vite rentré au Gabon, histoire de ne pas voir le fauteuil paternel lui échapper. Mais comment tous ces Chefs d’Etats débiles peuvent encore aspirer à la respectabilité ?

L’exemple le plus patent de la bêtise de nos Présidents, est celui de l’ancien président malawite Hasting Kamuzu Banda. Voilà un brillant intellectuel, qui à une époque où l’Afrique coloniale, comptait peu de cadres, détenait déjà une panoplie de diplômes.

Docteur en médecine depuis le milieu des années 30, ce dernier s’autoproclamera monarque, lors de l’accession de son pays à l’indépendance en 1962. La mayonnaise n’ayant pas pris auprès de l’ancienne métropole coloniale (c'est-à-dire la Grande-Bretagne qui est-elle-même une monarchie), le Dr Banda convertira tout simplement son titre de monarque en présidant à vie. Ecarté du pouvoir en 1994, alors que celui-ci était âgé (officiellement) de 90 ans, il tentera 3 ans plus tard de se représenter à l’élection présidentielle, en étant à moitié sourd et aveugle.
C’est vrai que le pouvoir rend sourd et aveugle, particulièrement en Afrique !

Sékou TOURE, Seyni Kountché et bien d’autres présidents africains en exercice sont mort dans des hôpitaux étrangers. Qu’avons-nous (Africains) fait au bon Dieu pour mériter des présidents aussi médiocres ?

En attendant que d’autres tyrans africains soient évacués à l’étranger, j’invite tous mes congénères à prier pour qu’ils s’éteignent sur place, pour éviter des frais supplémentaires aux contribuables. Il y’en assez de se faire plumer par des vauriens.

Ngombulu Ya Sangui Ya Mina Bantu LASCONY
Ecrivain, documentariste, historiographe.

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Les rois nègres et la santé


Dans son livre « Afrique pillage à huit clos », l’auteur, Xavier Harel, citant un autre livre (celui de Pierre Péan « Affaires africaines ») rapporte que la construction du palais présidentiel d’Omar Bongo Ondimba dans les années 70 aurait couté 1,5 milliards de f français. " Pour tenir les délais, le marbre de Carrare a été transporté par avions depuis l’Italie ". Plus loin, il parle du sommet de l’OUA de Libreville de 1977, dont l’organisation aurait mis le Gabon au bord de la faillite. Avant de conclure que dans les pays d’Afrique centrale riche en pétrole, les milliards de dollars sont dilapidés dans un train de vie fastueux et dans des projets aussi pharaoniques qu’inutiles.

Je suis allé lire, de nouveau, ces lignes, parce que je ne comprends toujours pas, pourquoi les chefs d’Etat africains ne se donnent pas les moyens de se soigner chez eux. Comment comprendre que l’on trouve de l’argent pour acheter des armes, pour accumuler des biens immobiliers de luxe, pour acquérir des jets privés, des voitures de sport, ou pour organiser des festivités somptueuses et… ne rien pour la santé ? Pourquoi ne construisent-ils pas des cliniques privées dans leurs pays, au lieu d’avoir recours systématiquement aux cliniques des pays d’Europe ?

Les organes de presses internationaux ont longuement repris l’information : Omar Bongo Ondimba à faillit connaitre le même sort que son homologue togolais Etienne Eyadema, décédé quelques années plutôt, dans un avion qui le transportait chez les Blancs où il allait chercher la guérison. Notre grand père Omar, au pouvoir depuis 41 ans et, considéré comme l’un des chefs d’état les plus riches d’Afrique a été transféré en urgence dans une clinique privée espagnole dans un état jugé grave par les autorités ibériques.

C’était quelques jours seulement après le décès de son épouse, fille du chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’guesso, décédée au… Maroc, après un séjour de plus de 3 ans entre les hôpitaux marocains et parisiens. Le président du Congo est lui-même un habitué des hôpitaux parisiens, tout comme l’ensemble de la classe politique congolaise. Ces trois dernières années, plusieurs membres importants de la classe politique congolaise y en rendu leur dernier souffle : 3 anciens Premiers ministres, 2 anciens présidents de l’assemblée nationale et un président du sénat.
Bongo
bongooEst-ce par souci de discrétion, dans une société où les questions de santé sont tabou, délicates et teintées d’un soupçon de mysticisme, ou expression d’un complexe d’infériorité qui les poussent à croire que les vrais médecins et les vrais hôpitaux ne peuvent être qu’en Occident?

Les africains devraient, pourtant, prendre exemple sur Cuba. Leur homologue cubain Fidel Castro, sénile et sérieusement malade, a refusé toutes les propositions de soins à l’extérieur de son pays. Et pour cause, malgré près de 50 ans d’embargo américain (ancienne puissance coloniale et principal partenaire commercial de l’ile) et qui s’est accentué avec la chute du bloc soviétique, les 11 millions des cubains sont en bonne santé.

Avec une espérance de vie de 77 ans et un taux de mortalité infantile de 5,8 par 1000 naissances vivantes, ce pays pauvre se démarque radicalement des autres. Les paramètres reflétant le niveau de santé à Cuba se comparent à ceux des pays riches et développés. On dit que les Cubains vivent comme des pauvres, mais meurent comme des riches, puisque les causes principales de mortalité sont les mêmes que celles prévalant dans les pays développés, soit les maladies cardio-vasculaires et les cancers.

Comment les Cubains, pourtant plus pauvres que certains africains, font-ils pour avoir une santé de riches ? C’est simple, les questions de santé sont un vrai enjeu d’Etat. Il se dit qu’à Cuba il y a deux ministres de la santé, le ministre et… Fidel Castro.

Sans risque de se tromper et en se permettant de parler pour les pays d’Afrique centrale, riches en pétrole, on peut dire que si le système de soins est en si piteux état, c’est d’abord par manque de volonté politique. Les autorités congolaises se foutent totalement de l’état des infrastructures sanitaires, parce qu’ils n’y mettent pas les pieds.

Au cours d’une conférence-débat, le conseiller du président de la république du Congo et délégué général aux grands travaux, se vantait d’avoir construit en 7 ans, 7 aéroports dans le pays. On aurait préfère que M. Bouya nous dise qu’en 7 ans, il avait construit 7 grands centres hospitaliers. Dans un pays où les indicateurs en matière de santé sont tous au rouge, le taux de fréquentation de ses hôpitaux n’aurait fait l’objet d’aucun débat. On ne peut pas en dire autant pour un aéroport comme celui d’Ollombo, où les avions qui y atterrissent sont, uniquement, ceux des invités du chef de l’Etat dans son village.

Quel président congolais avait pour habitude de dire qu’un pays qui ne peut pas nourrir son peuple n’est pas un pays libre ? Qu’en est-il, alors, d’un pays qui n’est pas capable de soigner ses citoyens, en commençant par le premier d’entre eux ? Se soigner dans son pays, lorsqu’on est chef d’Etat ou principal responsable politique, ne devrait-il pas être une question d’honneur et de dignité ?

Quand j’étais petit les parents mettaient un point d’honneur à ce qu’on n’aille pas manger chez les voisins, car cela sous-entendait que leurs enfants n’étaient pas correctement nourris à la maison. Un état de fait qui remettait en cause leur qualité de parents responsables. C’était considéré comme une humiliation. Moi, en tant qu’africain, voir autant de responsables du contient mourir en Europe, me met mal à l’aise. Je pense, malheureusement, être le seul.

Osalikongo



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