par RFI
Article publié le 18/04/2009 Dernière mise à jour le 18/04/2009 à 12:09 TU
Lors de son discours au sommet des Amériques, le président américain Barack Obama a déclaré que les Etats-Unis cherchaient « un nouveau départ » dans leurs relations avec Cuba et qu'ils étaient prêts à engager des discussions avec l'île sur nombre de dossiers allant des droits de l'homme à l'économie.
Discours de Barack Obama au sommet des Amériques à Port d'Espagne, le 17 avril 2009.
(Photo : Reuters)
Lors de son discours à son premier sommet des Amériques, à Trinité-et-Tobago, le président des Etats-Unis Barack Obama a souhaité donner un nouveau départ dans les relations américano-cubaines. « Les Etats-Unis visent un nouveau départ des relations avec Cuba. Je sais que le chemin sera long pour surmonter des décennies de méfiance. Mais il y a des pas que nous pouvons faire dans la bonne direction », a déclaré Barack Obama.
Barack Obama
Président des Etats-Unis
« Les Etats-Unis visent un nouveau départ dans leurs relations avec Cuba. »
Voulant marquer sa différence avec l’ancienne administration, le président américain a même souligné que désormais les Cubains sont autorisés « à se rendre sur l’île quand ils le souhaitent et de soutenir leurs familles financièrement, comme le font tant de personnes dans mon pays qui envoient des fonds dans vos pays pour subvenir aux besoins quotidiens de leurs familles ».
Barack Obama a répété qu’il était prêt à engager son administration avec le gouvernement cubain sur un grand nombre de dossiers, « comme la drogue, la migration et des questions économiques mais aussi les droits de l’homme, la liberté d’expression et les réformes démocratiques ».
Le discours du président américain a été accueilli par les applaudissements des participants, mais Barack Obama a prévenu que « Les Etats-Unis ont changé, en ajoutant, j'estime donc important de rappeler aux dirigeants ici présents que les Etats-Unis ne sont pas les seuls à devoir changer ».
Plusieurs pays participants au 5ème sommet des Amériques ont appelé les Etats-Unis à lever son embargo contre l'île communiste, comme la présidente argentine Cristina Kirchner, qui a qualifié l’embargo contre Cuba d’« anachronique ».
Cristina Kirchner
Présidente de l'Argentine
« Je pense que l'on doit tenir compte [...] de l'anachronisme que constitue aujourd'hui l'embargo qui pèse sur la République sœur de Cuba et demander qu'il soit levé. »
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