BIENVENUE SUR MON BLOGUE-WELCOME TO MY BLOG

THIS BLOG's GOAL IS TO OBJECTIVELY INFORM.EVERYONE IS WELCOME TO COMMENT

CE BLOGUE A POUR BUT D'INFORMER DE MANIÈRE OBJECTIVE

E. do REGO

IL EXISTE MILLE MANIERES DE MENTIR, MAIS UNE SEULE DE DIRE LA VERITE.

Le Mensonge peut courir un an, la vérité le rattrape en un jour, dit le sage Haoussa .

Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier le chasseur.










Wednesday, April 29, 2009

Les cent jours de Barack Obama à la Maison Blanche


par Sylvain Biville

Article publié le 29/04/2009 Dernière mise à jour le 29/04/2009 à 13:47 TU

Barack Obama célèbre mercredi son centième jour à la Maison Blanche. Pendant ses quatorze premières semaines de pouvoir, le président américain a engagé une multitude de chantiers. Ses détracteurs dénoncent son activisme. Mais sa cote de popularité reste au beau fixe.


Barack Obama dans les jardins de la Maison Blanche, le 28 avril 2009. (Photo: Reuters)

Barack Obama dans les jardins de la Maison Blanche, le 28 avril 2009.
(Photo: Reuters)

« Il se peut que nous ne réussissions pas en un an, ou même en un mandat », a prévenu Barack Obama le soir de son élection, le 4 novembre 2008, à Chicago. Depuis son entrée à la Maison Blanche, le 44e président des Etats-Unis ne cesse de répéter qu’il lui faudra du temps pour résoudre la crise et mettre en œuvre ses promesses de campagne. « Le peuple américain ne jugera pas nos efforts sur la foi des cent premiers jours », a déclaré la semaine dernière son porte-parole, Robert Gibbs.

Si elle fait mine de ne pas vouloir s’attarder sur l’échéance des cent jours, devenue une étape importante pour tout président américain depuis Franklin D. Roosevelt en 1933, la nouvelle administration a cependant mis en place un minutieux dispositif pour marquer le coup. Barack Obama a prévu de faire un bilan d’étape de son action, mercredi, lors d’une réunion publique à Saint Louis, dans l’Etat du Missouri (remporté d’un cheveu par son adversaire républicain, John McCain, en novembre), avant de se livrer dans la soirée – pour la troisième fois depuis le 20 janvier – à l’exercice de la conférence de presse, en direct de la Maison Blanche.

Mieux que Bush et Clinton

Les Etats-Unis traversent leur plus grave récession depuis la crise des années 1930. L’industrie automobile est plus que jamais au bord de la faillite. Le taux de chômage – 8,5% en mars –, est à son plus haut niveau depuis un quart de siècle. Les républicains critiquent l’activisme dépensier d’un président que certains vont jusqu’à qualifier de « socialiste », ce qui est presque une insulte au pays de la libre-entreprise. Et pourtant, Barack Obama continue à surfer sur les sondages. La dernière édition du baromètre CBS-New York Times lui accorde 68% d’opinions favorables. A la même époque, George Bush en 2001 et Bill Clinton en 1993 plafonnaient à 56%.

Vincent Michelot

Professeur à Sciences-Po Lyon

« Barack Obama a pratiquement jusqu’à présent fait un sans-faute. »

28/04/2009 par Michèle Gayral

Rupture

En cent jours, Barack Obama s’est engagé sur une multitude de fronts. Il a d’abord cherché à marquer une nette rupture avec son prédécesseur. Deux jours seulement après son investiture, il ordonne la fermeture, dans un délai d’un an, de la prison militaire de Guantanamo et il exclut tout recours à la torture. Cet engagement est confirmé avec la publication récente de documents jusque-là confidentiels sur les méthodes d’interrogations musclées de la CIA, autorisées par George W. Bush.

Le président des Etats-Unis a également levé deux interdits édictés par son prédécesseur concernant la recherche sur les cellules souches et le soutien aux organismes pratiquant l’avortement. Dans le même secteur, il a promulgué une loi sur l’égalité de salaires entre femmes et hommes.

Un nouveau ton diplomatique

Le changement est plus symbolique encore dans le domaine de l’international. George Bush, même s’il a évolué au cours de son second mandat, restera le président d’une Amérique arrogante, associée au concept controversé de « guerre préventive ». Barack Obama, élu en partie sur sa promesse de mettre fin à la guerre en Irak, a annoncé le retrait de l’essentiel du contingent américain d’Irak d’ici août 2010 et l’envoi, parallèlement, de 21 000 hommes supplémentaires en Afghanistan, dont il veut faire sa priorité.

Six jours après son investiture, le chef de la Maison Blanche s’adresse au monde musulman dans une interview à la chaîne Al Arabiya, basée à Dubaï, en déclarant : « Les Américains ne sont pas vos ennemis ». Il multiplie les ouvertures envers l’Iran et la Syrie, naguère considérés comme les représentants de « l’axe du mal ». Barack Obama assouplit la politique américaine envers Cuba (tout en excluant pour l’instant toute levée de l’embargo), et on le voit, au sommet des Amériques, serrer la main du président vénézuélien Hugo Chavez qui avait comparé George Bush au « diable ».

Le ton change également avec la Russie, avec l’Europe, où le président américain est accueilli en superstar en avril. L’Amérique de Barack Obama se réconcilie avec le reste du monde. Mais au-delà des inflexions sémantiques, la rupture tarde à se manifester par des résultats concrets, notamment sur le dossier israélo-palestinien. La détérioration des relations avec la Corée du Nord et la dégradation de la situation au Pakistan et en Afghanistan pèsent également sur l’action diplomatique de la nouvelle administration.

La crise, la crise, la crise

Plus que Guantanamo, les cellules souches, ou l’image des Etats-Unis dans le monde, les Américains sont obnubilés par l’amélioration de leur quotidien. Et de fait, Barack Obama a consacré l’essentiel de ses cent premiers jours à tenter de juguler la crise économique. Malgré l’hostilité de l’opposition républicaine, il a réussi à faire voter un gigantesque plan de relance de 787 milliards de dollars et un budget record de 3 550 milliards. Il s’est résolu à mettre en œuvre de coûteux plans de renflouement du secteur bancaire et de l’industrie automobile.

Le 44e président des Etats-Unis a hérité d’une situation économique désastreuse mais il cherche à tourner la situation à son avantage pour faire passer ses priorités de campagne. Assurance santé, éducation, énergies renouvelables : trois réformes ambitieuses qu’il veut mener de front. Ses adversaires l’accusent de vouloir trop en faire. Dans son propre camp, certains démocrates modérés s’inquiètent de l’emballement des dépenses. Le déficit budgétaire est estimé à 1 750 milliards de dollars pour 2009.

Potager bio

Au-delà des ses choix politiques, Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis, a également inauguré un changement de style à Washington. Le choix du chien qu’il avait promis à ses deux filles pendant la campagne, les tenues de son épouse Michelle ou encore la fermeté des abdominaux présidentiels ont fait couler beaucoup d’encre ces cent derniers jours. Sans oublier le potager « bio » planté par la Première Dame, à grands renforts de publicité, dans le jardin de la Maison Blanche. « L’image des cent premiers jours d’Obama peut se résumer à celle de Michelle plantant ses graines dans le sol », explique un historien dans USA Today. « Dans les prochains cent jours, les gens s’attendent à ce que les graines semées se mettent à pousser ». C’est sur l’économie que se jouera la suite du mandat de Barack Obama.

No comments:

FAITES UN DON SI VOUS AIMEZ LE CONTENU DE CE BLOGUE