Obama veut trouver une solution pour la Palestine, lui, au moment même où Israël est en train de la détruire ? Par Kathleen Christison et Bill Christison | |
Le 17 avril 2009 | |
Sans doute davantage que cela n’a jamais encore été le cas, Washington est aujourd’hui enferrée dans le déni en ce qui concerne Israël et son comportement sidérant, avec sa politique assassine à l’encontre des Palestiniens, avec les efforts qu’il déploie, ainsi que ses partisans américains, pour nous contraindre à ignorer les atrocités qu’il perpètre. Les œillères ont de tout temps fait partie de l’équipement des décideurs et des hommes politiques américains, dès lors qu’il est question d’Israël et des agissements de ce pays. Mais au lendemain de l’agression israélienne, qui a dévasté trois semaines durant le minuscule territoire de Gaza – une offensive terminée, de manière expédiente, juste avant l’intronisation d’Obama, si bien que celui-ci a pu se comporter comme si de rien n’était –, la perspective à partir de laquelle Washington opère est obstruée d’une façon encore bien plus frappante que cela n’avait jamais encore été le cas. Lors d’un symposium sponsorisé par le Middle East Policy Council, organisé à Capitol Hill (à Washington) quelques jours seulement avant la prise de fonctions d’Obama, Ali Abunimah, un commentateur palestino-américain avisé, qui dirige le site ouèbe ElectronicIntifada.net, a déclaré sans ambages que Washington est au centre d’une bulle d’ignorance et de déni. Alors que le reste du monde, en particulier au niveau des sociétés civiles, débat de la nécessité de traîner les dirigeants israéliens devant des tribunaux chargés de juger leurs crimes de guerre et d’imposer des sanctions à Israël, M. Abunimah a fait observer que Washington et ceux des leaders mondiaux qui lui sont liges essaient d’aller de l’avant comme si absolument rien n’avait changé. « Nous devons nous attendre », a dit M. Abunimah, « à ce que l’appareil officiel de l’industrie du processus de paix – les Hillary Clinton, les Quartette, les Tony Blair, les Javier Solana, les Ban Ki-Moon, bref, toute la panoplie des boîtes à idées officielles et officieuses de Washington – vont continuer leur business as usual, en s’efforçant de faire croire que, grâce à leurs diligences, un Etat palestinien verra le jour ». « Mais, dans le monde réel, cet Etat n’existera pas », a-t-il poursuivi, « et le temps est venu de parler franchement de ce qui est en train de se passer ». Jusqu’ici, après trois mois d’administration Obama, rien n’indique vraiment que celui-ci y voie clair ou soit prêt à parler franchement. Un autre commentateur politique et militant palestinien très avisé, M. Haidar Eid, qui vit et subit les incessants châtiments collectifs d’Israël à Gaza, a dit récemment, lors d’une interview, que la réaction internationale à l’agression israélienne contre Gaza s’apparentait à une réaction à une quelconque catastrophe naturelle, à croire qu’aucun être humain n’aurait eu de rôle dans la destruction et que les seules choses dont ont aurait besoin pour résoudre le problème étaient du fric et des aides. Comme si, a-t-il dit, le désastre n’avait pas été « créé par l’Etat d’Israël afin d’anéantir à la fois la résistance et la société palestiniennes ? » M. Eid commentait ainsi une conférence internationale de donateurs réunie à Sharm el-Sheikh, début mars, qui avaient fait démonstration de magnanimité en promettant presque 5 milliards de dollars d’aide afin de soulager la « crise humanitaire » à Gaza – mais en promettant aussi de ne rien faire pour solutionner la réalité politique de l’occupation israélienne, qui est pourtant à l’origine du calvaire humanitaire de Gaza ? Les donateurs – ces mêmes dirigeants de l’ « industrie du processus de paix » dont parlait M. Abunimah – n’étaient là que pour prétendre être préoccupés et pour refiler du fric, ce qui est toujours la manière la plus pratique, dans l’esprit des élites politiques, pour balayer sous le tapis des problèmes humanitaires qui font désordre. C’est ainsi qu’ils soulagent leur propre conscience et qu’en même temps ils disent à Israël qu’il peut continuer à détruire la Palestine et les Palestiniens en toute impunité : la communauté internationale ramassera les morceaux et règlera l’addition. Message reçu 5/5 par Israël ! Toute idée de contraindre Israël à mettre fin à son oppression grossière des Palestiniens, toute idée de faire quoi que ce soit afin de confisquer à Israël la carte blanche dont il use et abuse, c’était apparemment encore trop demander à ces dames patronnesses. Toute prise de conscience du fait que leur promesse d’aide n’était rien d’autre qu’un rouage dans un cycle destructeur sans fin leur a également échappé – un cycle dans lequel ces mêmes donateurs, sous la houlette des Etats-Unis, équipent Israël avec les armes les plus sophistiquées et la puissance politique absolue qui va avec, après quoi Israël utilise ces armes et se sert de son permis politique flambant neuf de chasse au Palestinien, et les donateurs se réunissent à nouveau pour réparer les destructions. L’hypocrisie a été encore davantage soulignée par l’exigence ferme des Etats-Unis qu’avant que les Gazaouis ne reçoivent le premier kopek de ces largesses internationales, le Hamas devra avoir reconnu le droit d’Israël à l’existence. Autrement dit, le Hamas doit reconnaître le droit à l’existence précisément de l’Etat qui vient d’essayer de le détruire, et son peuple avec, et même la terre sur laquelle ils vivent. Si le comportement d’Israël n’était pas aussi répugnant, le déni américain et international devrait nous faire marrer. Mais la promesse d’aide et le cercle vicieux sans fin de la misère financée par l’Occident – ainsi que la myopie qu’ils traduisent – ne constituent, ensemble, rien d’autre qu’un exemple frappant d’une ignorance volontaire découlant d’un processus cognitif entièrement orienté dans le sens de la vision israélienne, à partir de laquelle les Etats-Unis et la communauté internationale abordent rituellement ce conflit. La fin de l’interminable mandat de George Deubeuliou Bush et l’avènement de Barack Obama ont d’ores et déjà donné lieu à d’autres initiatives, tout aussi naïves et à courte-vue que ces promesses d’aide – à courte-vue, car, de manière avisée ou non, ces initiatives ont pour origine un point de départ totalement centré sur Israël et ses exigences et fermant totalement les yeux sur le comportement barbare de ce pays. Barack Obama et Hillary Clinton évoquent sans rire l’ « inévitabilité » et le caractère « inéluctable » d’une solution basée sur deux Etats, sans prendre aucunement en considération l’impossibilité croissante d’un Etat palestinien réel, ou encore du fait qu’Israël élimine aussitôt toute perspective d’un tel Etat et qu’il est en train, de fait, d’éliminer ouvertement les Palestiniens eux-mêmes. Les premiers mois de l’administration Obama et la nomination de George Mitchell au poste d’envoyer spécial au Moyen-Orient font émerger d’autres responsables, qui, plus entichés de processus de paix que de toute perspective d’une paix réelle, poursuivent aveuglément l’ « industrie du processus de paix », sans aucune considération pour les réalités du terrain, ou pour la garantie sur facture (plus que virtuelle) de leur échec. Sans doute le plan le plus détaillé prétendant frayer une voie vers une solution à deux Etats avait été, en réalité, écrit avant l’accession au pouvoir d’Obama ; mais ce n’est que maintenant qu’il est publié. Ce plan, intitulé A Last Chance for a Two-State Israel-Palestine Agreement [Dernière chance pour un règlement israélo-palestinien à deux Etats] avait été mis au point en décembre dernier par un groupe d’anciens hommes d’Etat américains bien intentionnés, dont Brent Scowcroft, Zbigniew Brzezeinski, Lee Hamilton et Paul Volcker (le seul, sur dix, à faire partie de l’administration Obama). Ces sages avaient été réunis par Henri Seigman, un ancien président de l’American Jewish Committee spécialiste du conflit palestino-israélien qui s’est illustré, ces dernières années, par ses critiques franches et réalistes de l’occupation israélienne. La proposition en question est une sorte de scénario de réalisation de l’impossible, en dix-sept pages. Ce plan approche le conflit sous un angle israélo-centrique, et même en soulignant lourdement la nécessité de satisfaire aux besoins d’Israël en matière de sécurité ; il comporte en lui-même la prescription des drogues qui en garantissent l’échec. Le rapport consacre un cinquième (ce qui n’est pas sans signification) de sa pagination à une annexe, intitulée « Répondre aux besoins d’Israël en matière de sécurité », en plus d’une logorrhée considérable consacrée à ce sujet dans le corps même du document. Il n’y figure strictement aucune mention d’une quelconque nécessité d’assurer la sécurité de la Palestine contre les menaces pesant sur elles, en provenance d’Israël... La motivation cachée derrière ce plan est admirable : il reconnaît la centralité du conflit palestino-israélien par rapport à d’autres problèmes et à d’autres intérêts américains au Moyen-Orient ; il exhorte la nouvelle administration [Obama] à prendre le contre-pied de huit ans de désengagement de ce conflit par l’administration Bush et il l’exhorte à le faire très rapidement ; il appelle à prendre contact avec le Hamas et il exhorte à entreprendre l’initiative de paix nécessaire, fusse au risque de déplaire à « certains électorats intérieurs ». Mais le plan est en lui-même naïf et il oublie les réalités brutales de la situation, qui existaient pourtant dès avant l’offensive israélienne contre Gaza. Du fait qu’il ne tient strictement aucun compte des intentions mortelles d’Israël à l’encontre des Palestiniens, ni de sa responsabilité dans le niveau de violence observé aujourd’hui, ce rapport ne fait, en réalité, que donner une prime à l’intransigeance israélienne, tout en faisant allègrement la supposition que cette rigidité pourra être surmontée en publiant un plan sur quelques morceaux de papier, tandis que les Etats-Unis continueront à envoyer à Israël les armes dont il a besoin pour détruire la Palestine… Ce rapport se situe dans un monde mythique – un monde où Israël n’a aucune responsabilité dans l’occupation du territoire palestinien et ne s’intéresse qu’à sa sécurité, sans avoir la moindre obligation à l’égard des Palestiniens. Il fait référence de manière répétée à une situation sécuritaire du type « qui, de l’œuf ou de la poule ? » dans les territoires occupés – comme s’il était impossible de déterminer si c’est l’occupation d’Israël qui est première, ou la résistance palestinienne, comme si l’occupation n’était pas, précisément, la raison pour laquelle la Résistance palestinienne existe, comme si les attentats suicides palestiniens (dont le projet affirme qu’il cause à Israël « une angoisse compréhensible ») auraient pu surgir d’ailleurs, précisément, que de l’oppression israélienne ? Le plan n’aborde les conditions d’une paix entre les deux Etats qu’envisagées quasiment uniquement en termes des besoins d’Israël – non seulement ses besoins en matière de sécurité, mais aussi en matière de colonies et de ses inquiétudes concernant le droit au retour des réfugiés palestiniens. Ainsi, par exemple, alors qu’il préconise que la frontière entre les deux Etats soit « basée sur » les lignes de cessez-le-feu antérieures à juin 1967 avec seulement quelques modifications réciproques et mineures, il recommande que les Etats-Unis « prennent en compte les régions à forte population israélienne en Cisjordanie ». Bien que le style minimise la gravité de cette question, ce passage signifie que l’on doit laisser de l’espace aux grands blocs de colonies israéliennes, qui incluent environ 10 % de la minuscule Cisjordanie (environ la taille de l’Etat américain du Delaware), couvrent virtuellement la totalité de Jérusalem Est et incluent (au bas mot) 85 % des 475 000 colons israéliens en Cisjordanie + Jérusalem Est. En avril 2004, George Bush remit à Ariel Sharon une lettre garantissant officiellement l’approbation par les Etats-Unis de la conservation par Israël de ce que Bush appelait « les centres majeurs de population juive » en Cisjordanie, modifiant du même coup ce qui avait représenté près de quarante années de politique américaine en faveur d’un retrait virtuellement total d’Israël des territoires occupés. Les « paramètres » de Bill Clinton, définis en 2000, avaient eu le même effet, bien qu’à une échelle un peu moindre, en proposant de permettre à Israël de conserver ses colonies – désignées par le terme anodin de « faubourgs » - à Jérusalem Est. Les dernières propositions formulées par l’ancienne équipe répètent ce diktat clintonien et, de manière générale, endossent tant les déclarations de Clinton que celles de Bush, qui cèdent de manière unilatérale à Israël du territoire palestinien, sans négociation, et sans consulter les Palestiniens. Ce projet jette aussi aux orties le droit au retour des Palestiniens. Bien qu’il fasse une allusion fugitive, en passant, au « sentiment d’injustice » des réfugiés et bien qu’il appelle à « une compensation financière conséquente », il déclare, là encore de manière unilatérale et préemptive, que la résolution du problème des réfugiés devra « protéger Israël contre un afflux de réfugiés » - ce qui signifie que ce droit de retour ne serait pas garanti à tous les réfugiés palestiniens, ni, encore moins, à la plupart des réfugiés qui pourraient choisir de retourner dans leurs maisons et sur leurs terres à l’intérieur d’Israël, d’où ils ont été chassés. Cette précaution est censée « protéger » Israël contre toute exigence qu’il doive réparer l’injustice massive qu’il perpétra en 1948, en exigeant de ses victimes qu’elles se satisfassent, après plus de soixante années, d’un maigre pécule et d’une maison, quelque part, en dehors de leur propre patrie. Le chapitre principal de ce rapport des sages propose que l’Etat palestinien n’aurait pas d’armée et serait sécurisé par une force multinationale mandatée par l’Onu et placée sous commandement américain, qui fonctionnerait durant cinq ans, mais dont le mandat serait renouvelable, l’intention étant de permettre aux Palestiniens de parvenir à assurer leurs propre sécurité (et, bien entendu, à être capables de garantir celle d’Israël) dans les quinze ans. Cette force de sécurité serait une force de l’Otan, renforcée par des troupes jordaniennes, égyptiennes et – très étonnamment – israéliennes. L’aspect Alice-au-Pays-des-merveilles de cette proposition très particulière se résume au présupposé qui est celui des sages, selon lequel la souveraineté palestinienne serait peu ou prou respectée même si les Palestiniens se voyaient contraints de remettre leur sécurité à une force multinationale qui inclurait non pas seulement des éléments de multiples armées étrangères, mais y compris des troupes de l’oppresseur même dont les Palestiniens sont censés s’être débarrassés en parvenant à l’existence en tant qu’Etat. C’est là ce genre d’absurdité inhérente à l’« industrie du processus de paix », qui rend des propositions telles celle-ci totalement insensées. Le projet brade, avant même que des négociations aient été entamées, davantage que n’importe quel Etat en devenir pourrait se permettre de brader. Il cède du territoire de ce qui devrait devenir l’Etat palestinien avant même que les Palestiniens aient été en mesure de s’asseoir à la table des négociation. Il cède, sans aucune restriction ni aucune excuse, le droit des Palestiniens à réparer une énorme injustice qui est, cela, depuis le début, soit depuis plus de soixante ans, le grief palestinien fondamental à l’endroit d’Israël. Il cède la souveraineté et la sécurité palestiniennes en invitant une force de sécurité internationale comportant des troupes, précisément, de la puissance occupante dont les Palestiniens essaient de se débarrasser. Et il renonce à toute viabilité de l’ainsi nommé « Etat ». L’on attendait mieux des sages qui ont rédigé ce document. Certains d’entre eux, de fait, on travaillé en tant que spécialistes sur le conflit arabo-israélien, par le passé, et le coauteur de la proposition Henry Siegman travaille sur cette question depuis des décennies. Mais la proposition fait montre de tellement peu de compréhension du degré avec lequel Israël a d’ores et déjà absorbé la Cisjordanie qu’on pourrait avoir l’impression qu’aucun de ces Messieurs n’a jamais mis les pieds dans la région. Et dans son affirmation benoîte selon laquelle il sera possible d’inciter Israël à donner son accord à un quelconque retrait, aussi minime soit-il, des territoires occupés, on ne constate guère de compréhension du fait qu’aucun gouvernement israélien, quelle qu’en soit la couleur politique, et en particulier aucun des gouvernements de droite qui ont dirigé Israël ces dix dernières années, voire depuis plus longtemps, n’a eu (n’a et n’aura) la moindre intention d’accorder aux Palestiniens le moindre degré d’indépendance et de souveraineté authentiques, où que ce fût et où que ce soit en Palestine. En fin de compte, à l’instar de la conférence des donateurs qui ont vu dans le désastre de Gaza on ne sait trop quelle force naturelle échappant à tout contrôle humain qui serait descendue, telle un cyclone, sur l’étroit territoire, ce projet ne donne nul signe de la reconnaissance que le responsable de ce conflit est Israël. Israël est le camp qui détient tout le pouvoir, le camp qui contrôle tout le territoire : Israël est le camp qui exerce actuellement une occupation militaire opprimant les Palestiniens, défiant le droit international ; Israël est le camp qui démolit des maisons, bombarde des quartiers peuplés de civils, lance des bombes au phosphore blanc sur des civils, impose des barrages routiers et d’autres restrictions aux déplacements, édifie des murs pour maintenir les Palestiniens à l’écart, bloque les importations alimentaires d’une population palestinienne tout entière, confisque des terres pour y construire des colonies et des routes réservées aux seuls Israéliens juifs. Israël est le camp qui a perpétré 85 % des assassinats dans le conflit, depuis l’éclatement de l’Intifada, voici de cela huit ans et demi. Mais l’ignorance de ces hommes d’Etat et leur déni des réalités de l’occupation, de la brutalité israélienne et de l’agression israéliennes en disent long sur l’immense capacité, qui reste celle d’Israël, de s’en tirer à bon compte en bénéficiant toujours de l’atmosphère d’adulation dont il bénéficie aux Etats-Unis. On peut se demander, de fait, si ces gens sont aussi ignorants qu’ils le semblent de ce qu’il se passe, avec l’aide des Etats-Unis, en Palestine ? Pensent-ils que tout cela est bel et bon et que cela fait avancer les intérêts nationaux américains d’une quelconque manière, que de continuer à armer Israël et que de lui garantir une carte blanche totale pour continuer à opprimer les Palestiniens ? Ou bien ont-ils été tellement aspirés dans le discours israélo-centrique régnant dans notre pays [les Etats-Unis, ndt] qu’ils sont littéralement terrorisés à l’idée de s’opposer à Israël et d’affronter ses lobbyistes aux Etats-Unis ? Ce château de cartes qu’est, en réalité, cette « industrie du processus de paix » à laquelle M. Abunimah a fait allusion – ce château de cartes qui prétend qu’Israël n’est pas un Etat voyou dévastant son voisinage quand cela lui chante – doit s’écrouler, et le plus tôt sera le mieux. Comme l’a déclaré M. Abunimah à la conférence de Capitol Hill, ce que les gens savent en Europe et à Chicago, où il vit et où il travaille, diffère du tout au tout de ce que les gens de Washington et de New York croient savoir et, comme il l’a relevé, le silence sur les réalités du terrain, en Palestine, n’est désormais plus tenable. Quand l’histoire de cette période sera écrite, a dit M. Abunimah, « Gaza sera perçu comme le moment après lequel il est devenu impossible, pour Israël, d’être intégré dans la région du Moyen-Orient en tant que prétendu « Etat juif sioniste » ». [* Depuis plusieurs années maintenant, Kathleen and Bill Christison rédigent des analyses sur le Moyen-Orient. Ils sont les coauteurs d’un livre, à paraître au mois de juin aux éditions Pluto Press, consacré à l’occupation israélienne et à son impact sur les Palestiniens. Il y a une trentaine d’années de cela, ils étaient analystes à la CIA. Ils sont joignables à l’adresse mél : kb.christison@earthlink.net.] | |
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41 minutes ago
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