par RFI
Article publié le 06/05/2009
Devant nos confrères de France 24 et de Libération, le chef de l’Etat nigérien franchit un pas de plus et évoque pour la première fois la possibilité d’organiser un référendum : « C’est le peuple qui demande cela. On ne peut pas rester insensible à l’appel d’un peuple. La Constitution nigérienne prévoit un référendum. Lorsque vous avez deux positions, le référendum est là pour les partager, la Constitution prévoit cela. Il y a deux positions. Je me donne le temps de réfléchir et pour voir ce qu’il faut faire ».
La Constitution du Niger donne en effet au président Tandja la possibilité de soumettre un texte à la consultation directe du peuple, mais à l’exception de toute révision constitutionnelle.
Mohamed ben Omar, porte-parole du gouvernement nigérien rejette cependant toute critique : « Qui fait les lois ? Ce sont les hommes qui font les lois. Parce qu’un certain nombre de verrous ont été mis sciemment dans la Constitution, ça veut dire que le Niger va rester figé. Même en 2050, nous resterons toujours dans cette Ve République, or je pense qu’une Constitution appartient à un temps. On peut l’abroger, on peut l’arranger dans l’intérêt bien compris de la nation. »
Pour le moment aucune décision n’est formellement annoncée, aucun calendrier non plus
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