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E. do REGO

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Le Mensonge peut courir un an, la vérité le rattrape en un jour, dit le sage Haoussa .

Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier le chasseur.










Wednesday, September 30, 2009

Le 28 septembre 1958 est une date inoubliable pour la Guinée

Le 28 septembre 1958 est une date inoubliable pour la Guinée, qui a dit non à la colonisation française pour s'ouvrir les portes de l'indépendance. Depuis cette fameuse date, ce pays, pour la grande majorité des Guinéens, n'a jamais décollé. La célébration de cet anniversaire par l'opposition a été meurtrière ce lundi.

Après Sékou Touré [2] (le premier président de la République), qui a passé son temps à jeter ses opposants en prison ou à les tuer au lieu de développer son pays, on sait que c'est un militaire en la personne de Lansana Conté [3] qui a pris le relais. Mais le général ne fait pas lui aussi mieux et après sa mort, le pays se trouve toujours dans un profond coma.

Alors qu'on pensait que la Constitution serait respectée pour permettre au président de l'Assemblée nationale d'assurer l'intérim et d'organiser des élections dans un délai de deux mois, c'est un autre militaire qui surgit au devant de la scène : son nom, c'est Moussa Dadis Camara [4], qui prône le changement au non d'un Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD).

« Vive la nouvelle Guinée, Vive le président ». Des slogans que des milliers de personnes scandaient à Conakry quand il a pris le pouvoir et annoncé que l'issue de cette transition serait l'organisation d'élections libres et transparentes.

En affichant son ambition de redresser l'économie en luttant contre la corruption, Dadis a même laissé entendre qu'il ne serait pas candidat. Mais son discours va, à un moment, changer, et ses adversaires sentir, à travers sa façon de faire, que le pouvoir l'intéresse. L'inconstance de Dadis a provoqué une véritable levée de boucliers, les Guinéens ne voulant plus d'un militaire aux affaires.

A l'occasion de la commémoration de cette date du 28 septembre, les responsables des « Forces vives » (partis politiques, syndicats et organisations de la société civile) tenaient encore à manifester pour protester contre l'éventuelle candidature du chef de la junte à la présidentielle.

Mais ce rassemblement au stade du 28-Septembre, qui avait été interdit par le CNDD, a finalement tourné au drame : on parlait de 58 morts et de 11 opposants blessés au moment où nous mettions sous presse. (Il y en aurait au moins 157 selon l'organisation guinéenne des droits de l'homme [5], mardi à 14h00. Voir la vidéo)


Ce qui devait arriver arriva donc. Et voilà le pays en proie aux déchirements politiques. Dadis et ses hommes n'ont donc pas hésité à faire pleuvoir des balles sur Conakry. Le CNDD prouve par là qu'il est capable de tout et ne saurait transiger avec l'ordre public.

Le pouvoir qu'il a pris par les armes, on ne le lui arrache pas dans la rue. C'est un signe fort que la junte entend donner à Alpha Condé, Jean-Marie Doré, Lounsény Fall, Cellou Dadein Diallo, Ibrahim Fofana, Rabiatou Sérah Diallo et autres.

Que va maintenant faire le groupe de contact international, qui craignait que ce pays ne bascule dans la violence ? Avec ce qui s'est passé au Niger (l'affaire de la Constitution) [6] et en Mauritanie (le coup d'Etat) [7], ce n'est pas sûr qu'il puisse ramener Dadis à l'ordre. L'imbroglio politique, né des intentions du chef de la junte, montre jusqu'à quel point le changement n'est peut-être pas pour demain.

En partenariat avec :
[1]



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