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Lepeuple-sn.com (Dakar)-Le dernier scrutin présidentiel au Gabon a montré que la France surveille de très près la vie politique africaine. Quoi de plus normal dirait-on, puisque cette ancienne puissance coloniale contrôle près de 35% de l’économie gabonaise, sans compter la présence de 10000 ressortissants hexagonaux dans ce riche pays d’Afrique centrale ainsi que d’une base militaire française à Libreville. Dans ces conditions l’élections en tant que président de la république d’un candidat comme Ali Bongo, ayant passé presque toute sa jeunesse au pays de Marianne ne peut être que bien perçue par les français. Le nouveau chef de l’Etat gabonais a passé tout son cycle scolaire et universitaire en France, à l’école protestante d’Alès, ensuite au collège Sainte-Croix de Neuilly puis à la Sorbonne à Paris. Il est marié à une Française, Sylvia Valentin, fille d'Édouard Valentin, patron du groupe d'assurance OGAR. De plus, il ne parle aucune langue du Gabon. Bien avant son élection, ce fils d’Omar Bongo a été reçu sur les perrons de l’Elysée en décembre 2008 par Nicolas Sarkozy, cette rencontre semble être celle de l’adoubement. Avec tous les penchants francophiles d’Ali Bongo, on a du mal à croire à la neutralité martelée par les autorités françaises lors de l’élection présidentielle gabonaise. La veille du scrutin présidentiel du 30 août dernier Robert Bourgi, un conseiller de Nicolas Sarkozy assurait dans les colonnes du quotidien français Le Monde que ‘’la France n'a pas de candidat, mais le candidat de Robert Bourgi, c'est Ali Bongo. Or je suis un ami très écouté de Nicolas Sarkozy. De façon subliminale, l'électeur le comprendra ‘’. Cet avocat d’origine libanaise est connu comme étant l’un des pilier du réseau de la françafrique, cette nébuleuse d’acteurs économiques, politiques et militaires, en France et en Afrique, organisée en réseaux et en lobbies, et polarisée par l’accaparement de deux rentes : les matières premières et l’aide publique au développement. Pour Robert Bourgi de tous les prétendants au poste de président de la république gabonaise, Ali Bongo est ‘’le meilleur défenseur des intérêts français dans tous les domaines". Son vœu sera exaucé puisqu’au final ce dernier a remporté ce scrutin sur un score de 41% des voix, malgré une grande hostilité de beaucoup de gabonais à son égard. Il lui est reproché de ne pas être le vrai fils d’Omar Bongo. La rumeur veut qu’il soit originaire de la province nigériane du Biafra et adopté par l’ancien président gabonais. Accusation qu’il balaie d’un revers de main, lui qui est né en 1959 à Brazzaville au Congo d’une mère chanteuse du nom de Patience Dabany. Le comportement suspect de certains médias français porte à croire que les français avaient tout intérêt à voir le fils d’Omar Bongo remporter la présidentielle. La radio Europe 1 a eu le privilège d’être la première à annoncer le nom du gagnant de ce scrutin alors que les médias du monde entier attendaient sagement les résultats délivrés par le ministre gabonais de l’intérieur. Alors que la commission électorale nationale et permanente gabonaise se réunissait à huit clos comment cette radio française a elle pu savoir avant tout le monde qu’Ali Bongo est déclaré vainqueur ? De plus, la diffusion par le journal Le monde des propos de Robert Bourgi appelant à voter Ali Bongo pour sauver les intérêts de la France la veille de l’élection présidentielle semble montrer la préférence des médias français. Tout compte fait, cette élection qui offrait au Gabon l’occasion de tourner la page de la françafrique a au contraire permis à ce réseau occulte de survivre. Au grand dam des 1 500 000 gabonais qui ne voient pas la couleur de l’argent de leur pétrole.
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