Article publié le 25/03/2009 Dernière mise à jour le 25/03/2009 à 11:13 TU
Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
Le président Obama a essentiellement parlé d'économie pendant sa conférence de presse, confronté à la colère des Américains devant les bonus des grandes entreprises et aux doutes des experts devant l'endettement massif provoqué par son plan de relance.
( Photo : Jonathan Ernst / Reuters )
C'est en vertu du principe qu'on a moins peur de ce que l’on comprend, que le président américain a passé une heure à expliquer ce qu’il fait, les actions qu’il est en train de mettre en œuvre pour tenter de remettre l’économie américaine sur les rails … Une économie, faut-il le rappeler, qui va de plus en plus mal au fur et à mesure que les jours passent, ce qui génère un climat d’angoisse ici aux Etats-Unis. L’opinion publique a aussi du mal à comprendre comment Barack Obama entend les sortir de là, alors qu’un budget est en préparation qui va creuser encore les déficits, faire gonfler la dette américaine… Une opinion qui se demande aussi si c’est vraiment utile, finalement, d’investir autant dans le système financier, alors que des entreprises comme l’assureur AIG se permettent de verser des bonus faramineux à leurs cadres supérieurs.
Omniprésence médiatique
Dimanche, Barack Obama était interviewé par la chaine CBS, dans l’une des émissions les plus regardées de la télévision américaine. Ce mardi il était sur toutes les chaînes à la fois. Barack Obama est omniprésent, et certains ici commencent à dire qu’il en fait un peu trop. Les prochains sondages le diront, sans doute…
En attendant, le président fait face, et promet que la crise ne l’empêchera pas de mettre en œuvre les promesses de réforme du candidat Obama.
Le Proche-Orient |
Question : « Vous avez promis de travailler à la Paix entre Israël et les Palestiniens. Est-ce que c’est encore réaliste, alors que l’on s’attend à voir arriver aux affaires un Premier ministre israélien qui n’est pas totalement acquis à l’idée d’une solution à deux Etats, et un ministre des Affaires étrangères qui a été accusé d’insulter les arabes ? » Barack Obama : « Ca ne va pas être plus facile qu’avant. Mais je pense que c’est tout aussi nécessaire. On ne sait pas encore à quoi le gouvernement israélien va ressembler, on ne sait pas non plus quelle sera la forme future du leadership palestinien. Mais ce que l’on sait, c’est que le statu quo n’est plus tenable, et qu’il est essentiel pour nous d’avancer sur la voie d’une solution à deux Etats, où les Israéliens et les Palestiniens pourront vivre côte à côte, dans leur propre Etat, en paix et en sécurité. En nommant George Mitchell comme envoyé spécial, le signal ainsi donné, c’est que nous prenions les choses au sérieux dès le départ, en essayant de faire avancer les parties dans une direction qui tienne compte de cette réalité. Maintenant, pour savoir quelle sera l’efficacité de ces discussions, je crois qu’il va falloir attendre et voir » |
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