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E. do REGO

IL EXISTE MILLE MANIERES DE MENTIR, MAIS UNE SEULE DE DIRE LA VERITE.

Le Mensonge peut courir un an, la vérité le rattrape en un jour, dit le sage Haoussa .

Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier le chasseur.










Wednesday, November 11, 2009

LE GI ET LES AUTRES…

Tommy, pour les Anglais, GI, chez les Américains, le soldat constitue l’élément essentiel de l’énorme machine de guerre des Alliés lancée à la reconquête de l’Europe, de l’Afrique et du Pacifique.

Le soldat le mieux équipé de la guerre

Le GI, un sigle qui signifie Government Issue ou « Propriété du gouvernement », incarne à lui seul la supériorité militaire américaine. Soldat le mieux équipé de la Seconde Guerre mondiale, il apporte avec lui l’American way of life c’est-à-dire le mode de vie américain fait de confort et d’opulence. Tout est prévu dans le moindre détail afin qu’il ne manque de rein. Vêtu d’une tenue fonctionnelle de toile, il transporte son matériel dans un havresac composé de deux sacs. Le premier lui permet de stocker vivres, gamelle et nécessaire de toilette. Le second contient une demi-toile de tente, les piquets, le cordage et une couverture. Un ceinturon permettant d’accrocher bidon et cartouchière complète sa tenue.

Le GI au combat

Pour se battre, le GI dispose de grenades et d’une arme de poing : colt, revolver ou couteau ; mais l’arme individuelle du GI est par excellence le fusil automatique. Grâce à son chargeur éjectable automatiquement, la légèreté et sa rapidité de tir, cette arme lui donne un très large avantage sur ses adversaires. Lors du débarquement de Normandie, les GIs reçoivent un équipement complémentaire destiné à protéger les armes individuelles de l’eau de mer, mais aussi une ceinture de sauvetage en caoutchouc pour éviter la noyade au moment de l’assaut sur les plages ; enfin, un gilet d’assaut sans manches, muni de poches de toutes tailles, permet au soldat de transporter, sur lui, le contenu de son havresac.

Manger, se soigner, se distraire…

Pour se nourrir, le GI dispose de boîtes de rations portant l’inscription breakfast, dinner, supper. Viande, légumes, biscuits, café, conditionnés dans des boîtes de conserve peuvent être réchauffés sur un petit brûleur facilement transportable. Il existe même des boîtes de conserve auto-chauffantes ! Les rations sont complétées de pâtes de fruits, de café en poudre, de chocolat et non pas d’ersatz, de chewing-gum et de bonbons qui feront le bonheur des populations libérées. Dans le domaine de la santé, rien n’a été laissé au hasard. Le soldat bénéficie en permanence, comme les autres armées combattantes, d’un service médical qui suit les opérations militaires. Une pochette de pansements, fixée à son ceinturon ou placée à l’intérieur de son casque, ainsi que des ampoules de morphine pour lutter contre la douleur complètent son équipement. Des pastilles pour purifier l’eau font aussi partie de la panoplie du GI.

Si la rigueur militaire est bien sûr exigée pendant les combats, le soldat, lorsqu’il est au repos, profite pleinement du confort mis à sa disposition par l’armée américaine. Nécessaire de couture, de toilette, de correspondance, divers magazines à lire dont le célèbre Stars and Stripes qui lui donne des nouvelles du front.

Les Alliés et les Normands

Avant de lancer l’opération de débarquement, l’état-major allié avait accumulé une somme importante de renseignements sur l’état de santé et la mentalité des Normands. Voici quelques extraits d’un rapport américain : « La santé publique laisse à désirer même si, pour le moment, il n’y a aucune épidémie. Il faudra se méfier de l’eau : les indigènes consomment pour la boisson et la cuisine de l’eau non traitée alors que, dans le même temps, ils utilisent les excréments comme engrais ce qui naturellement entraîne une pollution du sol et des nappes. […] Même dans leur propre pays, les Normands sont considérés comme un peuple d’un accès difficile. […] Dans leur majorité, les Normands sont anti-allemands et anti-Vichy, mais cela ne signifie pas qu’ils seront automatiquement pro-américains ou pro-britanniques. […] En fait l’enthousiasme des Normands pour les forces anglo-américaines sera inversement proportionnel à la durée d’occupation de leur province. Après une courte période de prudence et de réserve suivant le débarquement, les Normands deviendront amicaux et coopératifs. »

Des chewing-gums plein les poches

L’image du soldat jetant de sa jeep bonbons, chewing-gums et cigarettes est restée gravée dans la mémoire des Français. Denrées disparue depuis quatre ans, réquisitionnées par l’occupant ou produits inconnus font la joie des enfants et des adultes au moment de la libération de leur ville ou de leur village. Le T-shirt, maillot de l’armée américaine, le jean, les lunettes de soleil Ray-Ban qui équipent les pilots de l’US Air Force et, bien sûr, le célèbre chewing-gum, le jazz, le livre format « poche » arrivent massivement en Europe avec les armées de la libération.

Atlas de la Seconde Guerre mondiale, Isabelle Bournier et Marc Pottier, Casterman, 2006


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