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Wednesday, February 25, 2009

Obama : Les Etats-Unis se relèveront plus forts qu'avant


par Anne Toulouse

Article publié le 25/02/2009

Barack Obama congratulé par son vice-président Joe Biden et la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.( Photo : Kevin Lamarque/ Reuters )

Barack Obama congratulé par son vice-président Joe Biden et la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.
( Photo : Kevin Lamarque/ Reuters )

52 minutes pour convaincre : Barack Obama, acclamé par le Congrès, a promis, mardi soir, aux Américains que le pays se relèverait de la crise plus fort qu'avant. Il promet de rapidement réglementer le système financier, veut relancer les prêts bancaires, insiste sur l'importance de l'éducation supérieure, garantit une assurance de santé pour tous dès 2009... Un maître mot: la confiance.

Pour un président qui a tant parlé, avant et après sa prise de fonction, ce discours est un moment clé, celui où il a exposé les trois thèmes qui définiront la réussite ou l’échec de son mandat : l’éducation, la santé et les nouvelles sources d’énergie.

Cet agenda ambitieux est venu en contrepoint de cinq semaines de présidence, pendant lesquelles Barack Obama a adopté un ton sombre qui semble ne pas avoir amélioré le climat et l’humeur du pays. Il a, mardi soir, fait appel à la fibre la plus sensible de ses compatriotes, leur capacité à relever les défis : « Nous reconstruirons, nous nous remettrons et les Etats-Unis d’Amérique émergeront plus forts qu’auparavant » : dès ses premières phrases, le président a ainsi donné le ton de son discours, en évoquant le pays « où l’on travaille le plus dur au monde », le pays de « la générosité, du courage face à l’adversité… », le pays « vers lequel les yeux du monde se tournent ».
Trois priorités.
Il a exalté ces vertus nationales pour demander à ses compatriotes le courage d’abandonner leur tendance passée à préférer « les gains à court terme à la prospérité à long terme ». Ceci avant de leur annoncer que le plan de relance de près de 800 milliards ne serait pas suffisant, et qu’il faudrait davantage d’argent pour relancer l'économie, en particulier pour aider les banques. « I get it » (« J'ai bien compris ») a-t-il dit, en reconnaissant le mécontentement de ses compatriotes devant les sommes astronomiques distribuées à des institutions ou des entreprises en échec, mais « si le coût de l’action est considérable, celui de l’inaction serait pire ».
Barack Obama s’est adressé à un pays anxieux et incertain. Sa côte de popularité reste élevée, de 63 à 68% d’opinions favorables selon les sondages, mais le début de sa présidence a été une succession vertigineuse de hauts et de bas. Bien qu’elle se soit ressaisie le jour de son discours, après des déclarations rassurantes du président de la Réserve fédérale, la Bourse a perdu 11% en un mois.
Le président a présenté cette crise comme une chance d’innover dans les trois domaines qu’il a présentés comme essentiels au développement de la société américaine. Il a pratiquement promis la prise en charge de l’éducation jusqu’au niveau universitaire, une assurance maladie universelle, et un renouvellement des sources d’énergie et fixé ainsi les priorités, mais aussi les chausse-trappes, de son mandat.
Le président a annoncé des décisions ultérieures sur l’Irak et l’Afghanistan, mais la grande absente de son discours a été la politique étrangère qu’il n’a mentionné hâtivement qu’à la fin de son discours, dans un catalogue mené au pas de charge. Le mot Europe n’a pas été prononcé une seule fois, pas plus que le nom des autres continents, du reste.
Tout l’apparat d’un discours sur l’état de l’Union.
Barack Obama a usé du privilège de s’adresser à la nation dans le cadre le plus solennel que lui offre sa fonction, devant les deux chambres du Congrès réunies. Cet exercice se pratique généralement une fois par an, lors du discours sur « l’état de l’Union ». Celui-ci n’a pas lieu lorsque le président vient de prendre ses fonctions, puisqu’il a pour but de faire le bilan de l’action de l’exécutif pendant l’année écoulée. S’il était libéré du contenu, Barack Obama a bénéficié de tout l’apparat lié à ce genre de circonstances. Avant lui, les sénateurs, les membres du gouvernement et ceux de la Cour suprême ont fait une entrée solennelle. Le président a mis lui-même douze minutes pour parcourir les quelques dizaines de mètres qui séparent la porte de la tribune. Qui que soit, le président, les parlementaires ne sont jamais blasés de l’exercice qui consiste à se jeter sur son passage pour être filmés en train de lui serrer la main. Dans le cas d’un président aussi médiatique, la bousculade a été à son comble, et l’enthousiasme débridé du côté des démocrates qui savouraient un triomphe qu’ils n’avaient pas connu depuis 15 ans : être à la fois majoritaires dans les deux chambres et avoir un président de leur parti. « Madam Speaker », Nancy Pilosi, qui était assise a la tribune derrière le président, devait avoir mal aux joues à force de sourire.
Le Barack Obama républicain…
La tradition veut que l’opposition fasse une politesse au président en applaudissant quelques morceaux choisis de son discours, Barack Obama a lui-même continué la politique de la main tendue qui est indispensable, à la fois à son image et au parcours législatif de son programme : « Je sais que chacun d’entre vous assis ici ce soir aime son pays et veut qu’il réussisse », a-t-il dit en conclusion.
Comme il se doit, le Parti républicain a eu un droit de réponse, qu’il a confié à son étoile montante, le gouverneur de Louisiane, Bobby Jindal, souvent présenté comme le Barack Obama du Parti républicain. Comme lui, il a 47 ans. C'est le fils d’immigrants indiens. Dans sa réponse il a déclaré : « Nous voulons travailler avec le président Obama….mais nous avons un désaccord fondamental sur le rôle du gouvernement ». Bobby Jindal a d’ailleurs eu ses mots les plus durs pour son propre parti : « Vous avez élu des républicains pour être les champions de la discipline fiscale et de la responsabilité personnelle… Ils ont perdu votre confiance, et à juste titre » a-t-il dit. Bobby Jindal fait partie des gouverneurs républicains qui ont annoncé leur intention de renoncer aux fonds fédéraux du plan de relance, qui impliquent un alourdissement des programmes publics.
Quelques annonces

- Sur le budget : L'Etat fera « 2000 milliards d'économies » en 10 ans, par exemple en cessant de financer les armes inutiles de la Guerre froide. Rigueur et réforme doivent assainir la politique budgétaire et assurer l'avenir.

- Sur l'économie : Barack Obama s'engage à soutenir le secteur automobile. L'Etat vérifiera que les banques font bien leur travail de prêt.

- Sur la société : deux tiers des emplois nécessitent désormais d'avoir plus que le niveau du lycée, il faut encourager l'éducation supérieure. Un plan cancer va être développé. Des quotas d'émission de carbone vont être décidés.

- Sur la politique étrangère : « L'Amérique ne torture pas ». Plus de contrats sans appel d'offres en Irak. Plus d'argent dépensé pour des systèmes d'armes venant de la Guerre froide. La justice sera plus rapide pour les accusés de terrorisme.

Faire des économies

« L'année prochaine, je veux un budget qui garantisse que chaque dollar dépensé reflète seulement nos priorités nationales. Hier, nous avons eu un sommet fiscal où je me suis engagé à diminuer le déficit de moité d'ici la fin de mon mandat. Mon gouvernement a aussi commencé à peigner le budget fédéral ligne par ligne pour éliminer les programmes dépensiers et inefficaces. Bien sûr c'est un processus qui va prendre du temps, mais nous avons déjà identifié 2 milliards d'économie d'ici 10 ans. Dans ce budget, on supprimera les programmes pour l'éducation qui ne marchent pas et les subventions aux grosses firmes agro-alimentaires qui n'en ont pas besoin. On éliminera les contrats sans appel d'offres qui ont gâché des milliards en Irak et on réformera nos dépenses pour des armes de la Guerre froide qui ne servent à rien. Nous allons bannir tout le gâchis, les abus de notre système médical qui n'apporte rien à nos personnes âgées... Nous allons remettre en vigueur les principes d'équité et d'équilibre dans le système fiscal en supprimant enfin les réductions d'impôts pour les sociétés qui délocalisent les emplois... »

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