A Pointe-à-Pitre, jeudi 26 février. (Reuters)
«La politique de postcolonisation que les gouvernements de gauche et de droite nous ont imposée a échoué, le peuple des Antilles maintenant aspire à une meilleure justice sociale, il est temps de répondre de façon positive aux revendications de nos compatriotes», affirme Daniel Dalin, Président du Collectif Dom, organisation qui appelle à un rassemblement demain, 28/02, pour «soutenir le vent d’espoir qui souffle sur nos îles en ce moment».
Une occasion supplémentaire de dire M.E.R.D.E à ceux qui jouent les diviseurs et soufflent sur les braises de la Négrophobie rampante; à l'instar du quotidien Le Figaro, propriété du Milliardaire Serge Dassault. N'est ce pas ce torchon, le mot n'est pas assez fort, qui a publié un sondage selon lequel «51% des Français de métropole sont favorables à l'indépendance des Antilles»? On reviendra sur cette manipulation signée Opinion Way, en début de semaine prochaine. Promis juré !
En attendant, ça se passera à la Nation pour encourager le LKP dans sa lutte contre la vie chère, d'où l'obligation d'augmenter de 200 euros les plus bas salaires en Guadeloupe. Le respect passe par ce préalable là, qu'on se le dise, n'en déplaise au MEDEF, qui a quitté jeudi la table des négociations, invoquant «un climat d’intimidation et de violences». Le président du Medef local, Willy Angèle, a accusé Elie Domota d’avoir «sauté par-dessus la table des négociations pour venir le frapper». Ces propos ont été démentis par le préfet Nicolas Desforges :«à aucun moment, sa sécurité n’a été en cause, et trois policiers du RAID se sont interposés». Comme quoi, la vérité est bien du côté des révoltés contre la "pwofitasyon".
A2N
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