Pour ZapPow, Mariannaute, il est peu probable que la question raciale soit jamais résolue aux Etats-Unis. Et a fortiori dans une élection américaine opposant John Mc Cain à Barack Obama. Celui-ci, « synonyme de fraîcheur, de changement », représente malgré tout un nouveau visage pour nombre d'Américains.
Comme toujours, on voit bien mieux la paille dans l'œil du voisin que la poutre dans le sien, et c'est pourquoi on discute plus de la « race » d'Obama en France qu'aux USA, où, à l'inverse, on détaille le racisme et l'antisémitisme des Français (en ayant tendance à exagérer de chaque côté). Mais la « race » est un facteur qui compte dans cette élection (les organisations suprémacistes blanches recrutent comme jamais), et pour certains Américains, c'est le seul facteur qui compte.
On peut d'ailleurs soupçonner que les anciens partisans de Clinton qui ont choisi McCain après les primaires ne l'ont fait que sur ce critère, surtout après la sélection de Sarah Palin comme candidate au poste de vice-présidente. Comment expliquer un tel revirement, quand du jour au lendemain vous vous précipitez dans les bras de votre ennemi d'hier, dont le programme est tout à fait opposé à celui que vous souteniez, contre l'avis de la candidate que vous suiviez ?
La question raciale n'est pas résolue aux USA, non plus qu'en France, et il est peu probable qu'elle le soit jamais. J'ai plus d'espoir en ce qui concerne le machisme ou le sexisme, dans l'un et l'autre pays. Mais je ne crois pas qu'Obama l'ait emporté sur Hillary Clinton pour cause de machisme. Si l'un et l'autre sont charismatiques, Clinton semble avoir la faculté de hérisser nombre des membres de son propre parti, tandis qu'Obama a une personnalité moins antagoniste. Cela est sans doute dû à l'histoire de ces deux personnalités, l'une appartenant à la vieille garde et ayant eu le temps (et le caractère) de se faire des ennemis, l'autre étant un nouveau visage, synonyme de fraîcheur, de changement.
On peut d'ailleurs soupçonner que les anciens partisans de Clinton qui ont choisi McCain après les primaires ne l'ont fait que sur ce critère, surtout après la sélection de Sarah Palin comme candidate au poste de vice-présidente. Comment expliquer un tel revirement, quand du jour au lendemain vous vous précipitez dans les bras de votre ennemi d'hier, dont le programme est tout à fait opposé à celui que vous souteniez, contre l'avis de la candidate que vous suiviez ?
La question raciale n'est pas résolue aux USA, non plus qu'en France, et il est peu probable qu'elle le soit jamais. J'ai plus d'espoir en ce qui concerne le machisme ou le sexisme, dans l'un et l'autre pays. Mais je ne crois pas qu'Obama l'ait emporté sur Hillary Clinton pour cause de machisme. Si l'un et l'autre sont charismatiques, Clinton semble avoir la faculté de hérisser nombre des membres de son propre parti, tandis qu'Obama a une personnalité moins antagoniste. Cela est sans doute dû à l'histoire de ces deux personnalités, l'une appartenant à la vieille garde et ayant eu le temps (et le caractère) de se faire des ennemis, l'autre étant un nouveau visage, synonyme de fraîcheur, de changement.
http://my.barackobama.com/page/dashboard/public/gGWdjc
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