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Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier le chasseur.










Saturday, June 07, 2008

Toutes les inégalités n’offensent pas le candidat Barack Obama

De l’impact exagéré des symboles politiques


Dans la course à la Maison Blanche, M. Barack Obama peine à convaincre les Blancs et les Hispaniques, surtout quand ils disposent de revenus modestes. Le contenu social réduit de son programme, la nature consensuelle de ses discours l’ont peut-être handicapé. Plus généralement, un peu comme l’accession au gouvernement français de ministres « issues de la diversité », sa campagne pose les limites d’une percée égalitaire qui se résumerait à la réussite — ou à la promotion — de quelques personnalités.

Par Walter Benn Michaels

L’apparition de la « question raciale » a connu deux temps forts au cours de la campagne de M. Barack Obama. Le premier est intervenu en janvier dernier, la nuit de la victoire du candidat démocrate aux primaires de Caroline du Sud. En réponse aux commentaires de M. William Clinton, qui avait imputé ce résultat au poids du vote noir, une foule acquise à M. Obama s’est mise à scander : « La race ne compte pas ! »

« Nous étions là, explique la romancière Ayelet Waldman, partisane du sénateur de l’Illinois, en plein cœur du Vieux Sud, là où le drapeau des confédérés flotte encore à côté des statues du gouverneur Benjamin Tillman, célèbre pour s’être vanté de tenir les Noirs à l’écart des bureaux de vote — “Nous avons bourré les urnes. Nous leur avons tiré dessus. Nous n’avons pas honte de l’avoir fait” —, et nous scandions : “La race ne compte pas, la race ne compte pas !” Blancs et Noirs. Latinos et Asiatiques, unis dans un même refus d’une politique installée dans la routine. Unis dans l’idée que l’Amérique peut être un pays différent. Unis. Pas divisés . »

Le second temps fort s’est produit en mars lorsque, réagissant, en partie du moins, aux sermons controversés de son ancien pasteur, M. Jeremiah Wright, le candidat démocrate a prononcé son discours sur une « union plus parfaite ». Il a alors déclaré que « la race est un problème (...) que la nation ne peut se permettre d’ignorer en ce moment précis » et a amorcé, selon de nombreux commentateurs, une « conversation nationale sur la question raciale » dont le besoin, paraît-il, se faisait grandement sentir.

Si nous avons écrit « paraît-il », c’est qu’il saute aux yeux de n’importe quel observateur, même distrait, que les Américains adorent parler race et qu’ils le font depuis des siècles, même si aujourd’hui ils n’aiment rien tant qu’affirmer que... les Américains n’aiment pas en parler. Là où ils sont moins performants, en revanche, c’est quand il s’agit de parler de classes. M. Obama en a fait l’expérience le jour où il a laissé échapper une remarque sur les palliatifs religieux de (...)

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