Après l'OBAMANIA, voici venu le temps de "l'effet Obama". Les Etats-Unis plébiscitent leur premier Président Afro-Américain, la France, elle, procède aux nominations cosmétiques. C'est dire si le pays des Droits de l'Homme n'est pas clair ( sans jeu de mots) avec ceux que l'on appelle pudiquement les Français "issus de la diversité".
Une semaine après le triomphe démocratique de Barack Obama, Nicolas Sarkozy n'a pas pu se retenir de surfer sur l'engouement planétaire autour du premier Président NOIR de l'histoire des Etats-Unis. Non seulement, le locataire de l'Elysée multiplie les rencontres avec les auto-proclamés représentants des NOIRS de France, par exemple, le Cran et le collectif DOM, mais il pousse le bouchon encore plus loin au point d'exhiber, tel un chasseur paradant avec son trophée de chasse dans la jungle africaine, Pierre N'Gahane, jusqu'ici préfet délégué pour l'égalité des chances auprès du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, qu'il a nommé préfet des Alpes de Haute-Provence. N'ayons pas peur des mots, Nicolas Sarkozy a sorti du placard son PETIT NOIR, un peu comme il l'avait fait auparavant avec ses ministres "issus de l'immigration",c'est à dire Rama Yade, Fadela Amara et Rachida Dati, pour effacer les dégâts provoqués par sa campagne présidentielle menée sur les thèmes du Front National.
Aujourd'hui, si la nomination du "Préfet Noir", comme l'ont qualifié tous les médias nationaux, est SCANDALEUSE, le mot n'est pas assez fort, ce n'est pas en raison de son éventuelle incompétence, loin de là.Pierre N'Gahane est un intellectuel remarquable; car il docteur en sciences de la gestion, a été doyen de la faculté libre des sciences économiques de Lille de 1995 à 2005.C'est un parcours plutôt brillant, n'est ce pas ? Ce qui est choquant dans cette promotion au "faciès", c'est l'hypocrisie qui l'entoure et démontre, s'il le fallait encore, que la France n'est pas en phase avec sa devise "liberté, égalité, fraternité", d'où son incapacité flagrante à valoriser les compétences des Français NON BLANCS.
Enfin, ce n'est pas en procédant à des nominations "spectaculaires", comme celles du "Préfet Noir" et du "Préfet Musulman", en la personne d' Aïssa Dermouche, que les problèmes de discriminations seront règlés. Jusqu'à preuve du contraire, comme le rappelle le proverbe populaire " Une hirondelle ne fait pas le printemps". Pour preuve, lorsqu'il était ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy avait également nommé d'autres préfets d'origine non européenne, notamment Nasser Meddah, d'origine algérienne, au poste de préfet de l'Aube en 2006, et celles, plus récentes, de Noirs, Richard Samuel, dans l'Eure, et d'Alain Zabulon, en Corrèze. Et pourtant, c'est bien en France que l'on enferme des "immigrés" dans des centres de rétention, qu'il existe un ministère de "l'immigration et de l'identité nationale", dont le ministre cultive ouvertement la nostalgie du Pétainisme. Comme quoi, le "Préfet Noir", Pierre N'Gahane, n'est pas Zorro !
A2N
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