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E. do REGO

IL EXISTE MILLE MANIERES DE MENTIR, MAIS UNE SEULE DE DIRE LA VERITE.

Le Mensonge peut courir un an, la vérité le rattrape en un jour, dit le sage Haoussa .

Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier le chasseur.










Saturday, July 30, 2011

Multiculturalism in Europe Has Failed? Leaders Think So




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Friday, July 29, 2011

Vite, il faut rouler africain ! - LeMonde.fr


L'Afrique s'embouteille de grand coeur, ses villes sont étouffées par la circulation, mais quand, ô dieux de la route, des voitures africaines vont-ellesencombrer ses artères ? En Ethiopie, on tente de s'en approcher avec une marque qui présente, un peu vite, ses modèles baptisés du nom de fleuves ou cours d'eau éthiopiens comme des éléments de "fierté nationale". La marque concernée, Holland Car, est le fruit d'un projet éthiopien, mené par Tadesse Tessema, qui avait commencé dans l'import-export de véhicules avant detenter l'aventure de l'assemblage sur un mode international.
Derrière Holland Car, il y a un investisseur des Pays-Bas, et les modèles de voitures ont été conçus en Chine, d'où viennent aussi les pièces. A ce stade, les chaînes d'assemblage produisent six véhicules par jour, en attendant mieux, pas seulement en termes de cadences. La Holland Car est encore loin d'être "made in Africa" sur toute la ligne de fabrication et de conception.
Les usines d'assemblage ne sont pas si rares sur le continent. Peugeot a longtemps sorti d'increvables 504 de sept usines africaines, dont celle de Kaduna, au Nigeria, qui a produit jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires par an dans les années 1980. En revanche, les tentatives pourcréer des voitures de toutes pièces ont été rares. Juste avant que le vent du "printemps arabe" ne souffle en tempête en Libye, Mouammar Kadhafi avait lancé une voiture baptisée "Missile" ou "Fusée", dont l'allure agressive n'a pas dépassé le stade du prototype. Elle avait été mise au point par des concepteurs italiens.
Hors Afrique du Sud, le seul véhicule intégralement conçu et développé en Afrique le fut au Kenya. La Nyayo avait été exigée par l'ex-président, Daniel Arap Moi, en 1986. Quatre ans après une tentative de coup d'Etat ratée et l'instauration d'un régime répressif, cette voiture 100 % kényane s'inscrivait dans un ensemble de créations destinées à appuyer le contenu idéologique du pouvoir présidentiel. Le concept Nyayo, traduit par "dans les pas de (moi)", encadrait de nombreux secteurs contrôlés par le régime, notamment à travers des sociétés paraétatiques qui mirent le pays en coupe réglée. Certaines de ces activités allaient cependant bénéficier du protectionnisme organisé sous le "parapluie nyayo". Pendant des années, le Kenya s'est habitué àconsommer, et a été à deux doigts de rouler local.
Daniel Arap Moi, en demandant aux ingénieurs de l'université de Nairobi deconcevoir une voiture, aurait soufflé qu'il pourrait s'accommoder de la voir"laide et pas très rapide". Sous-entendant que l'importance du projet ne résidait pas dans ses performances. Les ateliers de la Compagnie nationale de chemins de fer (moribonde depuis), mais aussi de l'armée, furent mis à contribution pour fabriquer les pièces destinées à monter les prototypes très aboutis de la Nyayo, qui firent des pointes à plus de 120 km/heure sur la route de Mombasa.
La Nyayo n'était effectivement pas très belle - ni plus ni moins que certains modèles de voitures françaises dessinées dans les années 1970-1980 (qui se souvient de la Renault 14 ?) -, mais ce ne sont pas ses lignes qui firent son malheur. De multiples détournements de fonds la condamnèrent à n'être, au fil des années, qu'une pompe à deniers publics pour les proches du régime, sans jamais atteindre le stade de la commercialisation, alors que les ouvriers kényans montaient, entre autres, des Land Rover, des Mitsubishi et des Peugeot.
On ferait la même observation dans de nombreux autres secteurs. Or le continent africain, en dépit de l'envolée de sa croissance continentale depuis près d'une décennie, ne voit pas apparaître de politiques industrielles nationales qui pourraient permettre son décollage. Cette absence de projets industriels est même l'un des principaux handicaps pour son futur, relève un rapport récent de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) et de l'Organisation des nations unies pour le développement industriel (Onudi).
Actuellement, l'Afrique sort de ses trop rares usines moins de 1 % de la production manufacturière mondiale. Alors que de nombreux pays voient leur économie bénéficier des retombées de l'exploitation des ressources naturelles, de leurs réformes et des investissements étrangers directs, il incombe aux gouvernements de faire naître ou renaître le secteur industriel, promesse de richesse, d'indépendance, et de lutte contre un chômage qui est un des handicaps du continent.
L'économiste ghanéen Kingsley Y. Amoako est particulièrement bien placé pour aborder ces questions. Il a été jusqu'en 2005 secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) des Nations unies, basée à Addis-Abeba. Depuis, il a fondé une société de conseil pour les gouvernements, l'African Center for Economic Transformation (ACET). Dans une tribune publiée par la revue African Business, il affirme qu'il est urgent desuivre la Banque africaine de développement, qui met en place un ambitieux programme d'infrastructures, et de définir des politiques nationales :"Exception faite de l'Afrique du Sud et de Maurice, aucun pays (d'Afrique subsaharienne) n'a de secteur industriel qui soit compétitif au niveau mondial pour le moindre produit", rappelle M. Amoako en martelant l'importance qu'il y a à élaborer des "visions nationales" à l'instar des pays d'Asie qui, près dedécoller économiquement, en ont eues il y a plusieurs décennies avec des politiques favorisant le développement de l'industrie et des services. Puisse-t-ilêtre entendu, et que l'Afrique puisse rouler africain, dans tous les sens du terme.

jpremy@lemonde.fr

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Thursday, July 28, 2011

Hold-up sur les énergies vertes



Alors qu'en décembre le gouvernement avait suspendu pour trois mois l'obligation pour EDF de racheter l'énergie solaire produite par les PME de la filière, la plupart d'entre elles - sinistrées - sont déjà tombées dans l'escarcelle de grands groupes. Une concentration savamment orchestrée par l'Etat, dénonce Philippe de Tilbourg.



Le plus gros casse du XXe siècle pour ce qui regarde le bradage des intérêts publics au profit du secteur privé a été celui des autoroutes, effectué sous la présidence Chirac.

Le record du XXIe siècle dans le domaine du gachis industriel pourrait bien, lui, revenir à Nicolas Sarkozy avec la récente manoeuvre orchestrée depuis l’Élysée pour provoquer un phénomène de concentration dans le secteur de l'énergie verte.

Contrairement à ce que déclare candidement Cécile Duflot, le mouvement n'a nullement pour but de protéger l'électricité nucléaire : le prix de revient réel de l'électricité nucléaire est de toute éternité prohibitif et ne doit son emploi qu'à une volonté technocratique et politique. L'électricité verte ne joue pas dans la même catégorie. Le but de ce moratoire où l'Etat revient sur sa parole a des motivations bien plus compliquées et bien moins avouables.

L'histoire commence en 2000 : EDF a raté le virage vers les technologies propres ; un peu à la manière de France Telecom qui avait confondu le net avec une mode éphémère et travaillait encore sur un minitel couleurs (sic) en 1998...

Surgit alors un personnage providentiel pour EDF : Pâris Mouratoglou qui a créé sa société d'investissement dans l'énergie, en 1990. Seize ans plus tard, après avoir installé des éoliennes jusqu'aux États-unis, ce polytechnicien d'origine grecque pointe à la 58e place dans la liste des plus grandes fortunes de France établie par le magazine Challenges. Son patrimoine est évalué à 683 millions d'euros.

Il propose à l'opérateur historique de devenir son représentant sur les technologies « propres » ; cotée en Bourse, son entreprise prend alors le nom de EDF-Energies nouvelles ; mais si Mouratoglou dirige toujours la société, il n'en détient plus que 25%. Le vrai patron est le géant français de l'électricité nucléaire, entré amicalement au capital en actionnaire majoritaire. Tour à tour, la plupart des PME de l'énergie verte sont tombées dans l'escarcelle des grands groupes.

Mais ce n'est pas encore assez et l'Etat va passer à la vitesse supérieure selon un plan en quatre actes :

1- l'Etat annonce en 2006, sous le gouvernement Villepin, un tarif de rachat de l'électricité verte très attractif qui pousse nombre de sociétés et de collectivités à monter des projets photo-voltaïques

2- toujours avec la complicité de l'Etat, ce tarif de rachat est gelé (moratoire) en trois temps (2010/2011) au moment où les projets entrent pour la plupart dans leur phase de réalisation ;

3- la plupart des projets des communes, des collectivité ou des départements s'effondrent, entraînant dans leur chute les entreprises qui les avait élaboré en investissant des mois d'études ;

4- Il ne reste plus qu'aux grands groupes à racheter à bas prix les jeunes pousses mortellement blessées par ce coup de Jarnac.

Il n'aura d'ailleurs pas fallu attendre longtemps les effets du décret du 01 septembre 2010 annonçant une baisse de 12% des tarifs de rachat de l'électricité d'origine photovoltaïque : le 13 septembre 2010, 3 sociétés du secteur déposaient leur bilan.

La France championne des fusions-acquisitions dans les "cleantech" se réjouit naïvement (?) La Tribune du 15/0711 : « Le baromètre GreenUnivers-La Tribune du 2ème trimestre 2011 recense 67 fusions-acquisitions d'importance, pour un montant de 8,2 milliards d'euros. Au deuxième trimestre 2010, on recensait 120 deals majeurs pour 4,9 milliards d'euros. »

Quant à Pâris Mouratoglou il revend ses 25% avec une confortable plus-value en mars 2011 ; mission accomplie : la filière est sinistrée mais la bande du Fouquet's va pouvoir s'en mettre plein les poches dès le moratoire levé.

Elle est pas belle la vie ?


Philippe de Tilbourg,
Consultant politique en technologies de l'information et de la communication

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Triste Guinée, ou l'espérance déçue de Conakry


Le président Alpha Condé est-il un démocrate sincère ou alors un autocrate en puissance, un de plus sur un continent qui n'en a que trop ? Neuf mois après l'élection à la présidence de la Guinée-Conakry de "l'ancien opposant historique", selon la formule consacrée, plusieurs indicateurs, déjà menaçants, viennent de passer au rouge : atteintes à la liberté d'expression, absence de dialogue avec l'opposition, tergiversations sur le calendrier électoral...
C'est une déception au-delà des frontières de la Guinée. On avait espéré que ce pays, après avoir concentré tant de malheurs, serait à la pointe d'un certain renouveau politique en Afrique de l'Ouest.
Certes, cet homme de 73 ans qui a passé plus de temps en exil en France que dans son propre pays, bénéficie de circonstances atténuantes. Il est arrivé au pouvoir dans un paysage politique chaotique, sur fond d'économie exsangue.
L'impéritie et la corruption de ses gouvernants successifs ont mis à genoux une Guinée qualifiée de "scandale géologique", tant son sous-sol regorge de richesses. A Conakry, capitale verdoyante d'un pays qui est aussi le "château d'eau de l'Afrique de l'Ouest", l'eau courante est un luxe. Et l'électricité, intermittente. M. Condé est le premier président élu démocratiquement depuis que la Guinée a rompu le lien colonial avec la France, en 1958. Avant lui, il y eut la folie sanguinaire de Sékou Touré (1958-1984), puis l'agonie du régime autocratique et népotique de Lansana Conté. Fin 2008, ce fut la parenthèseDadis Camara, caricature d'officier qui s'enivre de pouvoir politique ; enfin, la transition démocratique assurée par le général Sékouba Konaté, et, en 2010, l'élection d'Alpha Condé - qui laissait entrevoir que la malédiction guinéenne était peut-être un mythe.
L'homme tarde à combler les espoirs placés en lui. Le ton de sa campagne avait déjà inquiété : un discours ethniciste qui attisait chez les Malinké, Soussous et autres forestiers le sentiment anti-Peuls, la puissante communauté de son adversaire politique, Cellou Dalein Diallo. En Guinée comme ailleurs, ces arguments-là peuvent être explosifs.
Depuis son installation à la présidence, les attaques contre l'opposition - y compris physiques - n'ont pas cessé, alimentées par la perspective d'élections législatives qu'Alpha Condé, sous la pression internationale, a promises pour la fin de l'année mais qu'il chercherait à retarder.
Dernièrement, c'est sur les médias qu'il concentre ses foudres. Victime d'une mystérieuse tentative d'assassinat, il y a dix jours, par un commando armé, il vient d'interdire toute information sur le sujet. Que veut-il cacher ? Avant la presse, il avait saisi l'occasion de l'attaque contre son domicile pour s'enprendre à l'armée. L'opposition, elle, est l'objet d'arrestations ciblées.
C'est grave, parce que l'élection de M. Condé était un message pour toute l'Afrique : même dans un pays martyr, il n'y a pas de fatalité du malheur. A Conakry, ils sont nombreux à vouloir encore le croire.

Wednesday, July 27, 2011

Thursday, July 21, 2011

Statistiques ethniques, outil de réconciliation ou de division ?


Dix élus français issus de l'immigration proposent de mettre en place des statistiques ethniques pour mieux évaluer les injustices.

Diversité. Photo d'illustration.
Diversité. Photo d'illustration. | MAXPPP
L'appel au débat a été lancé !

De retour d'un voyage aux Etats-Unis, dix élus d'origine maghrébine estiment que les statistiques ethniques seraient une excellente façon de réconcilier la France avec toutes ses diversités. Selon eux, il faudrait mettre en pratique ce mode de recensement des populations (interdit en France).

Le modèle américain

Kamal Hamza, président de l'Association nationale des élus locaux de la diversité (Anelf) et conseiller municipal UMP à la Courneuve, vante le modèle américain et défend son projet.

Selon lui, "l'évaluation statistique, très utilisée (aux États-Unis) par les institutions et les entreprises, permettrait d'évaluer les injustices et de les corriger plus rapidement, pour une meilleure cohésion nationale".

"Contrairement aux préjugés sur le communautarisme et l'évaluation statistique à l'américaine, ces derniers favorisent la fierté de se reconnaître dans une nation",plaide le président de l'Aneld dans une interview sur Europe 1.

Un dossier épineux


Le sujet est pourtant sensible. Nicolas Sarkozy s'y était déjà cassé les dents il y a quelques années. Il avait lancé l'idée alors qu'il était candidat à la présidentielle de 2007, mais avait finalement fait marche arrière devant le flot de critiques.

Plusieurs personnalités ont déjà réagi à l'annonce. Comme le président du Haut Conseil à l'intégration (HCI), Patrick Gaubert, qui a réaffirmé aujourd'hui son opposition aux statistiques Ethniques.

Les dix élus espèrent lancer le débat dès septembre. Mais en cette période de pré-campagne présidentielle, tout porte à croire que le gouvernement n'ouvrira pas ce chantier difficile.

Wednesday, July 20, 2011

« L’Amérique est une bulle spéculative! »



Alors que Barack Obama tente de trouver un compromis politique pour échapper au défaut de payement, Myret Zaki, du magazine économique Bilan, explique comment les Etats-Unis en sont arrivés là.



(Barack Obama - Wikimedia - Pete Souza)
Marianne2 : Le président Barak Obama tente de trouver un accord politique avec l’opposition républicaine à propos du niveau de la dette publique. Est-ce que ces négociations vous semblent à la mesure du problème que pose les Etats-Unis ?

Myret Zaki : Non, bien sûr. Le président Obama cherche à obtenir une solution avant le 2 août. Il est fort possible qu’il obtienne un accord limité, concédant aux Républicains une baisse des dépenses de 4000 milliards de dollars sur 10 ans. En échange de quoi l’Etat fédéral pourrait ajouter 2300 milliards de dollars aux 14300 milliards de dettes déjà constituées. Mais ce n’est pas du tout au niveau du problème : il faudrait, pour endiguer l’endettement phénoménal des Etats-Unis, opérer des coupes de l’ordre de 2000 milliards de dollars par an !
En fait si les pouvoirs politiques ne le font pas, c’est parce que emprunter de l’argent aux Etats-Unis est extrêmement peu coûteux, grâce au privilège du dollar, réputé monnaie de réserve du monde. Mais si l’Amérique perd sa notation « triple A », les taux d’intérêt s’envoleront !

Justement, la surprise, c’est que les agences de notation osent s’attaquer aux emprunts d’Etat américains, jusqu’à présent réputés les plus sûrs du monde ?

Les agences de notation financières, qui ont toutes leur siège à New York se sont enfin aperçues qu’elles attribuaient la note « AAA », la meilleure, à un pays qui était en risque de défaut. Elles auraient pu et dû le faire depuis au minimum 2008, lorsque la crise a révélé la fragilité de l’économie américaine. A continuer ainsi contre l’évidence, elles risquaient, elles, de perdre tout crédit, et que les investisseurs se tournent vers d’autres agences, comme la chinoise Da Gong, qui note les Etats-Unis « AA », un cran en dessous.
Pendant des années, les agences américaines ont décuplé le risque systémique qui menace l’économie mondiale. Pour prendre une comparaison : on dit que la dette en dollar est « liquide » (on peut la vendre et l’acheter très facilement, ndlr). Comme l’eau, elle irrigue l’économie en drainant les capitaux. Si cette eau devient soudainement illiquide, se transforme en glace, on irait vers un blocage mondial!

Et pour quelles raisons a-t-on pris un risque pareil ?

Pour que le prix de l’argent aux Etats-Unis soit le moins cher possible. Depuis deux ans on présente la dette européenne comme pourrie, et l’Europe comme un continent en perdition. Les agences de notation suivent curieusement un mouvement initié par les spéculateurs contre l’euro, qui ont fait des paris et mis beaucoup d’argent sur des scénarios de défaut des Etats de l’Union européenne. Des conseillers, des personnalités, des économistes en vue propagent le même discours : « vendez l’Europe et l’euro, achetez l’Amérique et le dollar ». Cela a pour effet de faire venir d’Europe vers les Etats-Unis, ou vers la Suisse, des masses considérables de capitaux, qui cherchent la sécurité. Or les Etats-Unis sont le pays le plus endettés du monde, où les états fédérés sont aussi au bord de la faillite, ainsi que les municipalités et les comtés. Et c’est le pays qui n’a programmé aucun plan de rigueur, à la différence des Etats de l’UE. Il n’y a plus de fonds propres en Amérique : tout le monde vit à crédit : le gouvernement central, les ménages, et même la banque centrale. Ce pays est une bulle spéculative.

Myret Zaki est rédactrice en chef adjointe du magazine économique suisse Bilan et auteur de « La Fin du dollar », (éditions Favre).

Mercredi 20 Juillet 2011
Propos recueillis par Hervé Nathan - Marianne


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Tuesday, July 19, 2011

Blacks Eating Habits: Hit Hard by Unemployment


Increased Unemployment Means Unhealthy Eats for Many Blacks

Growing unemployment rates are leading to an increase in unhealthy eating habits among Americans, according to the Huffington Post. Notably, black families are most affected by the trend.
The long lines of kale-wielding, quinoa-devouring customers at Whole Foods may be a bit deceiving when it comes to gauging the country's state of health-conscious eating. Notoriously high prices and inaccessibility are well-known villains in the fight to bolster healthier eating habits among black Americans, whose unemployment rate is nearly double that of Americans overall.
And with longer hours on the job and less money in the pocket, many black families have turned to fast food to get rid of the hunger pangs. Cheap, caloric and delicious -- fast food's increased popularity during heightened unemployment goes beyond value menus and penny pinching. Three dollars not only buys three items at a fast-food restaurant but can also buy the addictive saturated fats, sugar and calories that have long been a source of comfort from dwindling-wages-induced anxiety.
"In times of stress or distress, our bodies are quite simply hardwired to seek out high-energy sources of food," David Schlundt, a psychologist at Vanderbilt University who specializes in behavioral medicine, told the Huffington Post. "How did our earliest ancestors know what a high-energy source of food was? Well, quite simply, if it tasted sweet or had a lot of fat, it was very satisfying. Today it just so happens that fatty, sugary foods also tend to be cheap."
Just because fatty foods are a bargain doesn't mean healthy eating has to be expensive. Many argue that healthy eating is more than obscure vegetables, imported grains and probiotic-infused beverages that tend to break the bank. The government's newest food guidelines have come under fire for promoting pricey organic and fresh foods that seem out of reach for many low-income black families.
But as unemployment rises, even a $3 meal is becoming more of a luxury than an everyday reality for some, including the estimated millions who are turning to food banks and soup kitchens for food. In fact, the Food Bank for New York City is reportedly feeding 100,000 more people than it did just three years ago.

Friday, July 15, 2011

South Sudan: An African-American Opportunity?


South Sudan: An African-American Opportunity?

The Republic of South Sudan is the newest nation in the world and will become the 193rd member of the United Nations. In a piece for Blackvoicesnews.com, Dr. Benjamin F. Chavis Jr. says that African Americans should be paying attention, reaching out to the country for humanitarian and economic reasons alike:
African Americans should see clearly that once again there are significant and immediate economic and growth opportunities in this new African nation. Of course, some of the world's economic powers are already lining up to go after the vast quantities of oil and natural gas that are known to be some of the world's largest discoveries located in the Republic of South Sudan. China has just announced that they will invest millions of dollars in infrastructure development for the South Sudan. The U.K., France, the U.S., and other post-industrialized economies have all expressed their desire to work on development projects in this valuable mineral rich nation. At a time of very high unemployment in the African American community, this is a great moment in history for African American business leaders to develop new business relationships with Africa, and in particular with nations like the Republic of South Sudan.
I believe the greatest resource, however, that is in the Republic of South Sudan today is not its oil or natural gas, but it is its millions of people who have high aspirations and hope for a better quality of life. Thus, if Black owned businesses: the Black Press, colleges and universities, churches and other institutions that serve our communities would reach out to the Republic of South Sudan, it would raise the potential for ongoing sustainable economic development and educational joint ventures to be established. Africa awaits Black America. Giving back to Africa will bring a long lasting benefit to our brothers and sisters in Africa as well as to our brothers and sisters in our communities across America.

Wednesday, July 13, 2011

La Nakba effacée d’un manuel scolaire français


A en croire une dépêche de l’Agence France Presse (AFP) datée du 4 juillet, « des passages de nouveaux manuels d’histoire contemporaine à destination des classes de première générale, contestés par des associations juives, vont être “modifiés” à l’occasion de l’impression des versions définitives, a indiqué lundi l’éditeur Hachette Education ».
Ces modifications concerneraient la description du « partage de la Palestine » par les « manuels de premières L, S et ES à la rentrée 2011 ». Et l’agence de citer le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), qui dénonce une« présentation du conflit israélo-palestinien tout à fait scandaleuse ». M. Richard Prasquier voit notamment dans l’emploi du terme Nakba (« catastrophe », en arabe) une« idéologisation » et s’en prend à des « erreurs factuelles », sans toutefois, observe l’AFP, « préciser lesquelles ». Pour sa part, note enfin la dépêche, « le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) a reproché aux auteurs du manuel d’“interpréter les faits historiques, de tronquer la vérité, de prendre parti” ».
A défaut de précisions du ministère de l’éducation nationale, qui a refusé de commenter ces informations, on se perd en conjectures.
Responsable, en dernier ressort, du contenu des manuels scolaires destinés aux lycéens français, le ministère ne tombe-t-il pas dans le communautarisme, si souvent vilipendé par le président de la République et le premier ministre, en acceptant de laisser un éditeur en réviser le contenu à la demande d’associations ou de groupes d’influence représentant (ou prétendant représenter) diverses « communautés » ?
La question se pose d’autant plus que la prise de position du CRIF rejoint la loi récemment votée par l’Assemblée nationale israélienne interdisant la commémoration, sous le nom de Nakba, de l’exode des Palestiniens durant la guerre judéo-palestinienne, puis israélo-arabe de 1947-1949… Ce qui pose une question supplémentaire : le CRIF a-t-il pour objectif de faire appliquer en France la législation israélienne et la République française doit-elle se plier à cette exigence, notamment en matière d’éducation ?
S’agissant enfin de manuels d’histoire, le plus raisonnable ne serait-il pas que le ministère exige de l’éditeur qu’il s’appuie sur les travaux des historiens, en premier lieu des plus concernés : les chercheurs palestiniens et israéliens. Or l’immense majorité d’entre eux affirment (pour les premiers) et reconnaissent (pour les seconds) que la plupart des Palestiniens ayant dû quitter leur foyer à cette époque y ont été contraints, souvent à la suite de massacres.
Même l’Israélien Benny Morris, qui a justifié en 2004 la politique du gouvernement Sharon, a réaffirmé, sur ce point, les résultats de ses vingt années de plongée dans les archives israéliennes. L’homme qui est allé jusqu’à défendre le « nettoyage ethnique » –« Un Etat Juif n’aurait pas pu être créé sans déraciner 700 000 Palestiniens. Par conséquent, il était nécessaire de les déraciner », avait-il déclaré dans une interview au quotidien Haaretz le 8 janvier 2004 – serait-il, aux yeux du CRIF, un « antisémite » ?
M. Richard Prasquier, qui prétend parler au nom des Juifs de France (voir Le Monde diplomatique de juillet 2011), est sans doute un bon cardiologue. Cela ne suffit pas, de toute évidence, à faire de lui un bon historien…
Dominique Vidal

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